Pourquoi vous rejouez toujours les mêmes schémas ?

Quand la conscience ne suffit pas.

On croit souvent qu’une prise de conscience suffit à changer. Vous comprenez vos blessures, vous savez d’où elles viennent… et pourtant, vous retombez dans les mêmes situations. Le même type de partenaire, la même frustration au travail, la même peur du rejet.
C’est épuisant, injuste, parfois décourageant. Alors pourquoi ? Pourquoi la conscience ne suffit pas ?

Les schémas sont inscrits dans le corps, pas dans la tête

Un schéma n’est pas une idée. C’est une mémoire émotionnelle vivante, qui se rejoue tant qu’elle n’est pas reconnue.
Vous pouvez comprendre intellectuellement votre histoire, mais si le corps reste bloqué dans une réaction ancienne, la répétition continue.

Cette mémoire s’est inscrite à un âge où il fallait survivre.
L’enfant que vous étiez a cru qu’il devait se taire pour être aimé, plaire pour être accepté, tout contrôler pour ne pas perdre.
Et tant que cette part n’est pas entendue, c’est elle qui reprend le volant.

L’Enfant Intérieur rejoue pour être enfin entendu

Ce qui se répète, ce n’est pas l’échec.
C’est une tentative de réparation.
Votre système émotionnel rejoue la scène dans l’espoir qu’un jour, l’adulte que vous êtes puisse enfin la vivre autrement.

L’Enfant Intérieur ne veut pas que vous souffriez.
Il veut être reconnu, compris, accueilli.
Mais tant que l’adulte le rejette ou tente de le “corriger”, il crie plus fort.
C’est cette tension intérieure qui alimente les schémas répétitifs.

Comprendre n’est pas guérir

La compréhension éclaire. Elle ne transforme pas.
Beaucoup de personnes travaillent sur elles pendant des années sans changer réellement, parce qu’elles restent dans le mental.

La transformation commence quand on revient ressentir.
Quand on ose se laisser toucher par la peur, la colère, la honte ou la solitude de l’Enfant Intérieur.
C’est à ce moment-là que le corps peut relâcher ce qu’il retenait depuis trop longtemps.

Ce n’est pas confortable, mais c’est libérateur.

Pourquoi la thérapie de l’Enfant Intérieur change tout

La thérapie de l’Enfant Intérieur ne cherche pas à effacer le passé, mais à réparer la relation entre l’adulte et l’enfant blessé. C’est un travail structuré et progressif, qui permet d’avancer à votre rythme tout en restant ancré.

Au fil des séances, vous apprenez à :

  • repérer quand un schéma s’active,
  • comprendre le besoin profond qui s’exprime derrière la réaction,
  • libérer les émotions bloquées,
  • reprendre votre place d’adulte conscient et stable.

C’est un accompagnement qui relie l’histoire vécue, les émotions et les transmissions familiales.
Peu à peu, vous cessez de réagir depuis vos blessures. Vous agissez depuis votre conscience.

Sortir du cycle des répétitions

On ne sort pas d’un schéma en se forçant à penser autrement.
On en sort en écoutant la part de soi qui s’y accroche encore.
Cette part rejoue non pour punir, mais pour être libérée.

Le changement durable se produit quand l’adulte intérieur prend la main, non pour dominer, mais pour sécuriser.
Quand l’émotion peut enfin circuler au lieu de s’enkyster.
Alors, la boucle se défait d’elle-même.

La répétition n’est pas une fatalité

Si vous sentez que vous avez “tout compris” mais que rien ne change, ce n’est pas un échec.
C’est simplement le signe que votre mental est allé au bout.
C’est le moment d’aller plus profond, avec bienveillance et méthode.

La thérapie de l’Enfant Intérieur vous guide à travers ce passage : comprendre, ressentir, libérer, intégrer. Un chemin de réconciliation entre ce que vous savez… et ce que vous ressentez enfin.

Envie d’un cadre pour explorer ce qui vous traverse ?

Je vous reçois en cabinet ou en visio pour des séances individuelles, profondes, incarnées.
Psycho-émotionnel, Enfant Intérieur, constellations, ou à travers l’atelier Métamorphose : chaque espace est pensé pour vous ramener à vous — sans jugement, sans grille plaquée, sans raccourci.
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Ta douleur n’est pas un code numérologique

Non, une blessure d’abandon n’est pas une vibration de naissance

Quand l’abandon ou la trahison se rejoue dans le corps, les chiffres ne suffisent pas. Ce que certains appellent « lecture vibratoire » est parfois une fuite déguisée. Alors comment reconnaître ce qui soigne vraiment ? Et comment poser un cadre clair, humain, incarné, face à ce qui fait mal ?

Quand la blessure appelle une réponse trop rapide

Ce matin, sur un groupe de psychogénéalogie, une femme partage son histoire. Elle a été abandonnée, puis adoptée. Elle a cru pendant des années être née le 17 juin. En retrouvant sa mère biologique, elle découvre que sa vraie date est le 15. Un choc. Un séisme intime.

Elle ne parle pas de numérologie, ni de symboles. Elle parle de perte de repères, de questions existentielles, de ce que ça réveille.

Et pourtant, sous son message, les réponses fusent. Numérologie, mission d’âme, vibration du chiffre… Personne ne l’écoute vraiment. On plaque des explications spirituelles là où il faudrait de l’espace, de la délicatesse, du silence. Ce que cette femme vit, c’est une blessure d’abandon et une déstabilisation identitaire.

Elle ne cherche pas un code. Elle cherche à comprendre, à digérer, à intégrer. Et c’est là que la dérive commence.

Détourner la douleur en l’analysant

Certaines personnes arrivent chez moi épuisées. Non seulement par leur histoire, mais aussi par les interprétations qu’on leur a servies. Elles ont consulté des astrologues, des numérologues, des « guides » en tout genre. On leur a expliqué leur vie. Parfois plusieurs fois.

Cependant, personne ne leur a vraiment demandé : « qu’est-ce que tu ressens, là, maintenant ? »

L’une d’elles me disait un jour : « J’ai toujours cherché une réponse spirituelle à mon mal-être. Mais en fait, j’ai juste besoin de pleurer une absence que personne ne m’a jamais autorisée à poser. »

Et c’est exactement cela. Plaquer une symbolique, c’est parfois une manière inconsciente de ne pas entendre la parole de l’autre. D’éviter l’inconfort. D’étiqueter au lieu d’écouter.

Le développement personnel devenu hors-sol

Je ne dis pas que les outils symboliques sont à jeter. Ils peuvent éclairer, quand ils sont utilisés dans un cadre éthique, à bon escient, et jamais comme une réponse définitive.

Cependant, ce n’est pas ce que je constate aujourd’hui. Trop souvent, je vois des réponses toutes faites, qui tombent sur des blessures vives comme des couvercles.

Je me souviens d’une femme venue me consulter pour une blessure d’humiliation. On lui avait dit : « Tu es une âme 6, tu es née pour porter les autres. » Résultat ? Elle se pensait condamnée à se sacrifier, à tout accepter.

Il a fallu plusieurs séances psycho-émotionnelles pour qu’elle réalise que cette croyance l’éloignait de ses besoins profonds, et qu’elle l’empêchait de dire non. Ce n’était pas sa vibration qui la faisait souffrir. C’était sa loyauté à une interprétation.

Ce que la spiritualité évite, le corps le garde

Quand je travaille en constellation ou sur l’Enfant Intérieur, je vois des émotions coincées depuis des années, qui n’ont jamais trouvé d’espace pour s’exprimer. Souvent, la personne a tout « compris ». Elle a lu son thème. Elle connaît ses cycles. Elle a suivi des stages.

Mais elle ne sent rien. Elle ne sait plus comment pleurer. Elle a peur de ressentir.

Et c’est normal. Parce qu’on lui a appris à expliquer au lieu de vivre.

Une blessure, ce n’est pas un concept. C’est une sensation dans le corps, un effondrement intérieur, un moment de perte de sens. Tant qu’on n’ose pas l’habiter, elle reste là. Symbolisée, intellectualisée, mais jamais intégrée.

Le spirituel ne remplace pas le thérapeutique

Accompagner, ce n’est pas savoir. C’est rester présent quand l’autre traverse quelque chose d’inconfortable. Ce n’est pas proposer une explication rapide. C’est tenir un espace où la personne peut enfin poser ce qu’elle ressent — sans être analysée, réduite, ou recadrée spirituellement.

Je le vois dans chaque accompagnement. Parfois, il suffit d’une phrase simple, dite au bon moment : « Tu as le droit que ce soit douloureux. » Et là, tout change. La respiration revient. Le visage se relâche.

Parce que ce qu’on attend, ce n’est pas une lecture, c’est une reconnaissance.

L’illusion de la réponse magique

L’Atelier Métamorphose, que j’ai créé pour aborder ces blessures fondamentales, commence toujours par cette mise au point : vous n’êtes pas ici pour être réparé·e. Vous êtes ici pour vous rencontrer.

Et souvent, c’est la première fois que les participants entendent cela.

Certaines arrivent en pensant qu’on va « libérer leur karma » ou « décoder leur blessure originelle ». Elles repartent en ayant pleuré une absence, touché une peur, ou simplement senti leur corps pour la première fois depuis longtemps.

Ce n’est pas spectaculaire. C’est profond. C’est lent. Et ça transforme.

Ce que je défends

Je travaille depuis cinq ans avec des personnes qui portent des blessures d’abandon, de trahison, de rejet, d’humiliation. Certaines viennent après des parcours spirituels longs, complexes, parfois confus.

Elles ne manquent pas de lectures. Mais elles manquent de présence, de cadre, de temps pour ressentir.

Ce que je propose, que ce soit en séance individuelle, en constellation ou dans le cadre d’un accompagnement Enfant Intérieur, c’est un espace incarné, sécurisant, concret.

Pas un “nettoyage vibratoire”.

Pas une réponse extérieure. Mais un retour à soi, clair, éthique, accompagné.

À retenir

La spiritualité peut éclairer. Mais elle ne remplace pas le travail intérieur.

Et une douleur n’a pas besoin d’être traduite : elle a besoin d’être entendue.

Ta blessure n’est pas un code. Ce n’est pas un chiffre. Ce n’est pas un destin. C’est un appel.

Et tu peux y répondre — pas avec un tirage, mais avec un accompagnement qui te respecte.

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« Vampires énergétiques » : et si c’était plus complexe que ça ?

Se sentir vidé·e ne veut pas toujours dire qu’on t’a volé ton énergie. Et si c’était plus subtil ?

On parle souvent de “vampires énergétiques” pour désigner des personnes qui nous épuisent. Pourtant, derrière cette expression se cache parfois une méconnaissance de nos propres fonctionnements : trop donner, ne pas poser de limites, ignorer ses signaux intérieurs… Alors, si on remettait un peu de clarté dans tout ça ?

D’où vient cette expression ?

L’expression “vampire énergétique” est devenue populaire dans les milieux spirituels et du développement personnel. Elle désigne une personne qui nous “pompe” notre énergie, souvent de manière inconsciente. Ce terme a l’avantage de nommer un ressenti réel : la sensation d’être vidé·e après un échange ou une interaction. Cependant, il présente un inconvénient majeur : il réduit une réalité complexe à une explication simpliste. En instaurant une logique binaire — l’un prend, l’autre subit — il empêche toute lecture plus fine.

Ce qu’on appelle vampirisme énergétique n’est pas toujours ce qu’on croit

Il arrive que tu te sentes fatigué·e après avoir passé du temps avec quelqu’un. Ce ressenti est légitime. Toutefois, cela ne signifie pas nécessairement que l’autre t’a pris quelque chose. Ce qui est souvent en jeu, c’est un déséquilibre relationnel. Tu écoutes tout, tu accueilles sans filtre, tu ne dis rien, tu t’adaptes. En conséquence, ton énergie se disperse. Autrement dit, il ne s’agit pas d’un vol, mais d’un mouvement intérieur qui t’épuise.

Dans d’autres cas, il s’agit d’une résonance. Quelque chose en toi est activé, sans que tu en sois conscient·e. Une blessure, une mémoire, une vieille émotion refont surface. L’autre n’a rien fait de spécial, mais sa présence a réveillé quelque chose. Là encore, ce n’est pas un vol, c’est une réaction.

Enfin, il se peut qu’il s’agisse d’une projection. Un malaise t’envahit, sans que tu parviennes à l’expliquer. Tu l’attribues à l’autre, que tu désignes alors comme vampire énergétique. Pourtant, ce que tu ressens vient de toi. Ce n’est pas une attaque, mais un signal.

Les dangers de cette croyance

Croire trop vite à l’idée de vampire énergétique peut être contre-productif. D’abord, cela installe la peur. Tu te méfies des autres, tu cherches à protéger ton énergie de manière rigide, et parfois tu fuis les personnes “lourdes” ou “négatives”. Progressivement, tu t’installes dans une logique de fermeture.

Ensuite, cette idée alimente la posture de victime. Si quelqu’un te prend ton énergie, alors tu perds ton pouvoir d’action. Tu passes en mode survie : tu cherches un sauveur, un rituel, un nettoyage. À terme, tu te déresponsabilises.

De plus, cette croyance t’empêche de voir ce qui, en toi, demande à être posé. Reconnaître ta fatigue, écouter ton ressenti, apprendre à dire non : voilà des gestes concrets. Ce n’est pas l’autre qui est toxique. C’est ton absence d’alignement qui te coûte.

Ce que la fatigue énergétique révèle vraiment

La fatigue ressentie au contact de quelqu’un peut être un indicateur utile. Elle peut signaler que tu te perds, que tu t’oublies ou que tu t’épuises à vouloir être accepté·e ou à sauver les autres. Elle peut aussi révéler que le lien n’est pas nourrissant, et qu’il serait bénéfique d’y mettre une distance. Enfin, elle peut t’inviter à écouter ce que ton corps tente de te dire.

Pour comprendre ce que cette fatigue révèle, il est essentiel de revenir dans ton corps. Peut-être as-tu trop donné. Peut-être n’as-tu pas osé exprimer ce que tu pensais. Peut-être t’es-tu sur-adapté·e. Ton énergie ne t’a pas été prise : tu l’as dispersée.

Ce recentrage change tout. En d’autres termes, il permet de sortir du schéma “quelqu’un m’a volé quelque chose”. Tu peux alors dire : “Quelque chose en moi a besoin d’être entendu.”

Reprendre sa souveraineté

Ta souveraineté énergétique commence quand tu cesses de projeter sur l’autre ce que tu refuses de voir en toi. Elle s’installe dès que tu reconnais que ton énergie t’appartient, mais qu’elle réagit à ta manière de te positionner.

Dire non, poser des limites, respirer avant de répondre, sortir d’une interaction trop dense : ce sont des gestes simples, mais puissants. Ce sont eux qui protègent ton énergie. Pas des grigris, pas des nettoyages mystiques, pas des accusations.

Tu n’as pas besoin d’étiqueter les autres pour te préserver. Tu peux aussi reconnaître que tu n’as pas à tout supporter. Parfois, ta fatigue ne parle pas de l’autre. Elle parle de toi.

Une posture spirituelle incarnée

Oui, certaines relations fatiguent. Oui, certaines dynamiques sont lourdes. Mais cela ne signifie pas que tu es entouré·e de vampires énergétiques. Cela signifie surtout que tu es sensible, que ton système énergétique réagit, et que ta capacité à poser des limites est en construction.

Il est possible de se sentir en sécurité sans s’enfermer. On peut aussi rester dans la présence sans se sacrifier. Et lorsqu’un cadre est juste, l’accompagnement devient une exploration possible, sans dramatiser, sans juger, sans fuir.

Une spiritualité incarnée ne cherche pas de coupables. Elle cherche la cohérence intérieure. Elle t’invite à poser des mots simples sur ce que tu ressens, et à construire des liens où l’énergie circule avec respect, dans les deux sens.

A retenir

Les vampires énergétiques existent, peut-être. Cependant, ce que tu ressens n’a souvent rien d’un vol. C’est une alerte. Une tension. Un trop. Un pas assez. Une incohérence.

Ta fatigue ne dit pas toujours quelque chose de l’autre. Bien souvent, elle parle de toi : de ce que tu as porté, de ce que tu as oublié, de ce que tu n’as pas osé poser.

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Influence spirituelle : quand le subtil dérape

Entre révélations spectaculaires, dérives ésotériques et discours séduisants, la frontière entre guidance et confusion devient parfois floue. Comment garder sa souveraineté et son discernement dans sa quête spirituelle ?

La spiritualité peut être une boussole intérieure précieuse. Mais elle devient parfois un terrain glissant. Certaines idées, présentées comme des “vérités révélées”, séduisent par leur intensité émotionnelle, mais reposent sur des interprétations personnelles sans fondement. Cet article invite à faire le tri entre inspiration et confusion, guidance et influence.

Une multiplication de “révélations spirituelles”

Depuis quelques années, certaines affirmations circulent massivement dans les sphères spirituelles : elles parlent de jumeaux de Jésus, de l’union cachée entre Marie-Madeleine et le Christ, ou encore de lignées sacrées descendantes. D’autres comparent Marie à Isis, annoncent des retours messianiques ou établissent des liens entre tous les mythes anciens.

Ces récits anciens sont aujourd’hui relayés par des auteurs, thérapeutes ou médiums, sans fondement historique ni perspective symbolique. Ils s’appuient sur une sensation, un canal, une intuition.

C’est séduisant. C’est spectaculaire. Mais cela pose problème.

Ce que ces discours provoquent

En période de vulnérabilité (deuil, maladie, perte de sens), on cherche des repères. Ces discours arrivent comme des réponses. Ils donnent une structure à ce qui semble chaotique, une explication à l’incompréhensible.

Mais ils peuvent aussi enfermer.

➤ En donnant l’illusion d’un savoir caché auquel seuls certains auraient accès.
➤ En créant une dépendance à la parole d’un “guide” ou d’un “canal”.
➤ En nourrissant une confusion entre fait historique, ressenti personnel et vérité spirituelle.

Faut-il tout croire parce que “ça résonne” ?

Une idée peut toucher, bouleverser, faire vibrer… sans pour autant être vraie.

Confondre résonance intérieure et vérité objective est une erreur fréquente. Ce que l’on ressent peut être une mémoire, un fantasme, un besoin de sens. Il mérite d’être écouté, pas nécessairement validé. Une information peut réveiller un souvenir émotionnel, une mémoire familiale, ou un fantasme spirituel. Ce ressenti mérite d’être écouté — mais il ne suffit pas à valider le contenu reçu.

Le discernement consiste à séparer :

  • Le fait : ce qui peut être prouvé ou vérifié.
  • Le symbole : ce qui parle à notre psyché.
  • Le fantasme : ce que l’on projette dans le subtil pour combler un vide.

Une souffrance réelle, une réponse inadéquate

Il ne s’agit pas de moquer ou de condamner ces récits. La souffrance qui pousse à y croire est réelle. Ce que cherchent les personnes, c’est souvent un sens à leur douleur, une direction dans la confusion, une forme de sacré qui manque à leur vie.

Mais ces croyances plaquées ne réparent rien. Elles peuvent même faire dérailler :

  • elles détournent de soi,
  • elles nourrissent des peurs,
  • elles entretiennent une fuite dans le subtil.

Les risques d’une influence spirituelle mal encadrée

Certains discours entretiennent un climat d’urgence, de révélation, voire d’initiation. Ils utilisent des codes émotionnels puissants : secrets révélés, symboles sacrés, figures mystiques, vocabulaire ésotérique. On parle de mission d’âme, de vibration, de lignée christique…

Derrière, il y a parfois une emprise douce :

  • on vous dit que vous avez un rôle unique,
  • on vous invite à « ouvrir les yeux »,
  • on vous pousse à quitter la réalité concrète.

Cette dynamique peut couper des proches, affaiblir l’esprit critique, et nourrir des dépendances psychiques.

Ce que disent vraiment les traditions

Les grandes traditions spirituelles insistent sur le discernement, l’humilité, la responsabilité.

Aucune Évangile ne parle d’un jumeau de Jésus. Aucun texte canonique ne valide un mariage caché. Fusionner Marie, Isis ou Bouddha dans un syncrétisme flou produit de la confusion, pas de l’éveil.

Ma position de thérapeute et de médium

J’ai moi-même traversé ces sphères. Je sais ce qu’elles promettent. Je sais aussi ce qu’elles coûtent.

Aujourd’hui, je choisis une posture ancrée :

  • la médecine en premier lieu ;
  • les approches complémentaires comme soutien, jamais comme substitut ;
  • la spiritualité comme chemin d’écoute, pas d’adhésion aveugle.

En tant que médium, ma responsabilité est accrue. Ce que je ressens, je le vérifie. Ce que je transmets, je le pèse. Ma parole ne doit jamais aliéner. Elle doit rendre à chacun son propre pouvoir.

Revenir à soi

Pas besoin de lignée secrète, de mission divine ou de mythe initiatique.

Nous avons besoin de lien. De corps. De présence.

Ce que nous projetons sur le subtil est souvent une part de nous à accueillir ici.

En conclusion

La spiritualité n’est pas l’art d’éblouir. C’est l’art d’éclairer.

Ce que je vous propose, ce n’est pas une vérité. C’est un espace pour faire le tri. Pour revenir à ce qui vibre juste. Pour ne plus confondre guidance et fascination.

Envie d’échanger ?

Je vous accompagne en cabinet ou en visio, avec un ancrage clair, une écoute incarnée et un profond respect de votre chemin.

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Recouvrement d’âme : une illusion séduisante

Non, l’âme ne se perd pas. Ce que nous avons à retrouver, c’est nous-mêmes.

Le « recouvrement d’âme » fascine : il promet de réparer une fracture invisible. Pourtant, l’âme ne se fragmente pas. Ce que nous croyons avoir perdu, c’est souvent une part de nous mise de côté pour survivre. Cet article invite à distinguer le mythe spirituel du vrai travail intérieur.

D’où vient cette idée de “recouvrement d’âme”

Dans certaines traditions chamaniques, on parle de “recouvrement d’âme” pour désigner la récupération de fragments d’âme supposément “partis” à la suite d’un choc, d’un traumatisme ou d’une perte. Cette pratique consiste à “ramener” ces morceaux manquants pour restaurer une intégrité spirituelle.

En Occident, cette idée s’est popularisée dans le développement personnel. On lit désormais partout qu’après une rupture, un deuil ou une trahison, une part de notre âme se serait détachée — et qu’il faudrait la “recouvrer” pour redevenir complet.

C’est un langage séduisant, car il donne une image poétique à la souffrance. Mais il entretient aussi une confusion profonde : celle de croire que l’âme se morcelle.

L’âme se perd-elle vraiment ?

La question du “recouvrement d’âme” suppose que l’âme puisse se fragmenter, se disperser, voire se perdre. Mais cette idée est loin de faire l’unanimité.

Dans la plupart des grandes traditions spirituelles et religieuses, l’âme est au contraire considérée comme immuable et indivisible.

  • Dans le christianisme, elle représente le principe spirituel qui relie l’être humain à Dieu : elle peut s’éloigner de la grâce, mais non se dissoudre.
  • Dans le judaïsme, l’âme — le nefech, le roua’h ou le neshama — est le souffle divin insufflé à chaque être. Elle reste entière, même lorsque l’humain s’en détourne.
  • Dans l’islam, le rûh (souffle) est la part divine de l’homme, pure par nature, que les épreuves n’altèrent pas.
  • Dans la philosophie grecque, de Platon à Aristote, l’âme est le principe de vie et de conscience : elle anime le corps sans se fragmenter.
  • Dans l’hindouisme, l’âtman — le soi profond — est éternel et identique à la conscience universelle (Brahman). L’illusion, c’est d’oublier cette unité, pas de la perdre.

Dans toutes ces approches, l’âme ne se “perd” pas.
Ce qui peut se fissurer, ce sont les couches psychiques et émotionnelles : les blessures, les chocs, les parts de soi mises à distance pour continuer à vivre.

Autrement dit, la perte n’est pas spirituelle mais existentielle. L’âme demeure, mais notre lien à elle s’amenuise lorsque nous nous éloignons de ce qui est vivant en nous.

Ce que nous confondons avec une perte d’âme

Quand quelqu’un dit “j’ai perdu une part de moi”, il décrit souvent une sensation de vide ou de coupure. Après un choc, on peut se sentir “absent à soi-même”. Ce vécu est bien réel, mais il n’a rien de mystique : c’est un mécanisme de survie.

Le psychisme, pour continuer à fonctionner, met en veille ce qui est trop douloureux. Une partie de soi reste alors en retrait — non pas disparue, mais mise en silence.

On confond ce silence avec une perte. En réalité, c’est une mise à l’écart temporaire, une stratégie d’adaptation. Le travail intérieur consiste justement à rappeler à soi ces parts exclues : non pas en les cherchant ailleurs, mais en les accueillant ici, dans le corps, le ressenti, la conscience.

Le danger des discours sur le “recouvrement d’âme”

Certaines personnes utilisent le mot “recouvrement d’âme” pour appâter, promettant de “ramener votre âme” ou de “nettoyer votre énergie” contre rémunération. Ces discours exploitent la peur et la culpabilité, en laissant croire que l’on aurait perdu quelque chose d’irréversible.

Cette approche est déontologiquement inacceptable. Elle prive les individus de leur autonomie et les enferme dans l’idée qu’ils dépendent d’un tiers pour retrouver leur intégrité.

En réalité, personne ne peut vous “rendre votre âme”.
L’âme ne se rachète pas, ne se nettoie pas, ne se répare pas.
Elle appelle simplement à être reconnue dans sa plénitude, ici et maintenant.

Le rôle du travail intérieur

Le vrai travail ne consiste pas à “recouvrer” une âme, mais à retrouver son unité intérieure. Cela passe par la rencontre avec les parts de soi qu’on a mises à distance : les émotions refoulées, les élans bridés, les besoins niés.

C’est ici que le travail avec l’Enfant Intérieur prend tout son sens. Il permet d’écouter les parts blessées, celles qui se sont tues trop longtemps. En les accueillant, on réintègre ce qu’on croyait perdu : la joie, la spontanéité, la vitalité, la confiance.

Il n’y a rien à aller chercher ailleurs : tout est déjà là, dans la matière vivante de notre expérience.

Ce que j’observe en séance

Beaucoup de personnes que j’accompagne me disent avoir “perdu une part d’âme”. Elles se sentent vides, déconnectées ou “absentes d’elles-mêmes”.

Au fil du travail, elles découvrent que ce sentiment ne vient pas d’une perte spirituelle, mais d’une séparation intérieure. En revisitant leurs blessures d’enfance ou leurs loyautés familiales, elles comprennent qu’elles se sont éloignées d’elles-mêmes pour survivre à un moment donné.

Quand ces parts reviennent à la conscience, quelque chose s’aligne : le souffle s’apaise, le regard s’éclaire. Rien n’a été “recouvré” — seulement retrouvé.

Retrouver l’unité, pas l’âme

Il est essentiel de ne pas tout mélanger : vie intérieure, âme, karma, héritages… Ces notions parlent différemment d’une même chose : notre quête d’unité.

Quand une personne évoque le “recouvrement d’âme”, il est plus juste de revenir dans la matière : sentir, respirer, écouter ce que le corps raconte.
La réconciliation ne se passe pas dans l’invisible, mais dans la présence à soi.

Ce chemin est profondément humain. Il demande de la conscience, de la patience et une volonté sincère de se rencontrer.

En conclusion

L’âme ne se perd pas.
Elle ne se fragmente pas.
Elle attend simplement que nous revenions à elle — ou plutôt, à nous-mêmes.

Plutôt que de chercher à “recouvrer une âme”, il s’agit de reconnaître les parts de soi mises en retrait, de les accueillir et de retrouver cette unité intérieure qui relie à la vie.

C’est ce que permettent le travail sur l’Enfant Intérieur, les constellations familiales ou l’accompagnement psycho-énergétique : non pas réparer une âme, mais réintégrer ce qu’on avait cessé d’aimer en soi.

Envie d’aller plus loin ?

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Karma : mythe ou réalité ?

Entre croyance spirituelle et répétitions inconscientes, le karma interroge.
Est-ce une fatalité, ou un appel à reprendre sa responsabilité ?

 

Le karma intrigue et inquiète. On l’associe à une justice invisible, une dette à payer. Mais est-ce vraiment le cas ? Cet article explore la notion de karma et propose une autre lecture : celle des répétitions, des héritages et de la responsabilité personnelle.

Qu’est-ce que le karma ?

Le mot “karma” vient du sanskrit et signifie “action”. Dans les traditions indiennes, il désigne la loi de cause à effet : chaque action produit une conséquence, visible dans cette vie ou dans une vie future.

En Occident, les gens ont simplifié le concept. On en a fait une règle de bon sens : “Tout ce que tu fais te reviendra.”

Aujourd’hui, tout le monde utilise le mot karma. Une personne qui traverse une série d’épreuves dira “c’est mon karma”. Une autre, qui réussit après avoir traversé des difficultés, affirmera que son “bon karma” a fini par l’aider.

Cette popularité montre surtout que nous cherchons à donner du sens à ce qui nous arrive. Le karma est devenu une manière d’expliquer l’inexplicable.

Pourquoi cette idée séduit tant ?

Le karma rassure. En effet, il offre une logique qui donne du sens aux événements. : rien ne serait dû au hasard. Derrière chaque épreuve, il y aurait une raison. Derrière chaque réussite, une récompense.

Face à une perte, une maladie ou une injustice, dire “c’est mon karma” permet de supporter l’incompréhension. Penser qu’il existe une justice supérieure invisible soulage une partie de l’angoisse.

De la même manière, croire qu’un geste positif sera “récompensé” peut encourager à agir avec générosité. Le karma devient alors une promesse de sens et de justice.

Les limites de cette croyance

Mais cette idée comporte aussi des pièges.

La culpabilité d’abord : en effet, si tout ce qui m’arrive est “mon karma”, cela veut dire que je mérite mes épreuves. On vit la souffrance comme une punition.

La résignation ensuite : face à un blocage, on peut se dire “c’est mon karma, je ne peux rien y changer.” Cette croyance empêche d’agir et d’avancer.

Enfin, la comparaison : si quelqu’un réussit, c’est parce qu’il a un “bon karma”, et si un autre échoue, c’est parce qu’il est “chargé”. Cette lecture peut enfermer chacun dans une hiérarchie invisible, où tout serait figé d’avance.

En réalité, croire au karma comme loi extérieure peut nous priver de notre pouvoir.

Une autre lecture : répétitions et héritages

Ce que beaucoup appellent “karma” ressemble, dans ma pratique, à des répétitions.

Les mêmes schémas reviennent : relations compliquées, échecs qui se répètent, situations familiales identiques d’une génération à l’autre.

Ces répétitions ne viennent pas d’une punition cosmique. Elles viennent de nos histoires intérieures, de nos blessures, de nos héritages familiaux. Dans une constellation familiale, on voit comment une femme peut porter inconsciemment la place de sa grand-mère, ou répéter les choix de sa mère. Dans le travail sur l’Enfant Intérieur, on observe comment des blessures d’enfance guident encore nos réactions d’adulte.

Ce ne sont pas des dettes invisibles. Ce sont des histoires qui cherchent à être reconnues et libérées.

Quand on me parle de “karma négatif”

Il arrive que des personnes viennent me voir en disant : “Je dois travailler sur mon karma négatif.”

Derrière cette expression, je vois surtout une souffrance vécue comme une fatalité. Parler de “karma négatif”, c’est souvent mettre un mot sur un sentiment d’échec, de blocage ou de répétition douloureuse.

Ma réponse est toujours la même : nous n’avons pas à payer une dette invisible. Mais nous pouvons choisir de regarder ce qui, dans notre vie présente, se répète et demande à être transformé.

En constellation, par exemple, une femme peut découvrir qu’elle rejoue le destin de sa mère et de sa grand-mère, comme si une loyauté invisible la poussait à répéter les mêmes choix. Avant, elle aurait appelé cela “un karma familial”. Après la constellation, elle comprend qu’il s’agit d’une fidélité inconsciente, et qu’elle peut s’en libérer dans cette vie-ci.

Quand la peur du “karma” devient un piège

Aujourd’hui, certaines « praticiens » utilisent le mot “karma” pour appâter. Ils promettent de “nettoyer votre mauvais karma” contre rémunération, en insinuant que vous êtes prisonnier·e d’une dette invisible.

Je considère que cette approche est déontologiquement inacceptable. Elle joue sur la peur et la culpabilité. Elle enferme les personnes dans l’idée qu’elles n’ont pas de solution en elles-mêmes et qu’elles doivent dépendre d’un tiers pour “sauver leur âme”.

Or, rien n’est plus faux. Vous n’avez pas besoin qu’on vous “nettoie” de quelque chose d’imaginaire. Ce qui peut se transformer, c’est ici et maintenant : vos schémas, vos loyautés, vos blessures. Et pour cela, vous avez en vous une immense ressource. Mon rôle n’est pas de vous faire peur, mais de vous accompagner à retrouver ce pouvoir.

La notion de responsabilité

Ce point est essentiel. Beaucoup pensent que leurs blocages viennent d’une force extérieure. Ils imaginent qu’ils “subissent” leur destin. Mais la vérité est que chacun porte en lui une solution.

Rien n’est jamais figé pour toujours. Ce que certains appellent karma peut être compris comme un appel à la responsabilité : prendre conscience des schémas, faire des choix différents, poser un autre regard sur sa vie.

Il ne s’agit pas de nier la douleur ni les difficultés. Mais de reconnaître que nous ne sommes pas prisonniers d’une loi invisible. Nous pouvons agir dans la matière, ici et maintenant.

Mon rôle est d’accompagner ce passage : isoler le mental qui nourrit la peur, aider à reconnaître les loyautés inconscientes, soutenir l’émergence d’un autre chemin.

Qu’il s’agisse de thérapie autour de l’Enfant Intérieur, de constellation familiale ou de coaching, l’objectif est toujours le même : sortir de la croyance en une fatalité, pour retrouver son pouvoir.

S’occuper de cette vie-ci

Je ne crois pas qu’il existe un karma à payer. Je crois que nous avons une vie, ici et maintenant, et que c’est là que se joue l’essentiel.

Ce qui importe n’est pas une hypothétique dette venue d’ailleurs, mais la manière dont nous choisissons de vivre aujourd’hui. Les schémas répétitifs peuvent être vus, reconnus et transformés. Les loyautés invisibles peuvent être libérées. Les blessures peuvent être entendues et intégrées.

C’est cela, pour moi, la vraie liberté : ne pas attendre une justice cosmique, mais choisir de se libérer concrètement dans cette vie.

Le karma, tel qu’on l’entend souvent, est une croyance séduisante. Elle promet une explication à nos épreuves. Mais elle comporte des risques : culpabilité, résignation, perte de pouvoir. Plutôt que de chercher à payer une dette invisible, je crois qu’il est plus juste de regarder nos histoires, de reconnaître nos répétitions et de choisir de les transformer.

Aller plus loin

👉 Découvrez mes accompagnements autour de l’Enfant Intérieur et des Constellations familiales, qui permettent de sortir des schémas que certains appellent “karma négatif”. 📞 Pour toute question : 06 10 39 76 35

Comment faire face à la critique sans se détruire ?

La critique : un mot, mille blessures

Une remarque, un ton, un regard… et quelque chose se crispe. Chez beaucoup de mes consultantes, une simple critique ravive une ancienne douleur. Ce n’est pas la phrase en soi qui blesse, mais ce qu’elle réveille en profondeur.

Dans cet article, je vous propose de comprendre pourquoi certaines remarques nous touchent autant, ce que cela dit de notre histoire, et comment cesser de subir ces blessures à répétition.

Pourquoi la critique fait-elle si mal ?

« Tu es trop sensible. »
« Tu devrais faire autrement. »
« Ce n’est pas comme ça qu’on agit. »

La critique vient toucher notre estime. Elle réveille souvent des doutes déjà présents en nous : je ne suis pas à la hauteur, je dérange, je ne suis pas aimable telle que je suis.

Quand on a grandi dans un environnement exigeant, instable ou peu soutenant, on apprend à guetter le moindre signe de rejet. Un ton un peu sec, un regard, une remarque… Tout devient un danger potentiel.

Ce qu’on appelle « sensibilité à la critique » est en réalité une mémoire émotionnelle. Elle est logée dans notre système nerveux et dans notre Enfant Intérieur.

Critique ou jugement ? Mettons les choses au clair

Toutes les critiques ne se valent pas. On peut distinguer :

  • La critique constructive : formulée avec bienveillance, elle invite à évoluer, à se questionner. Elle peut être inconfortable mais pas violente.
  • La critique déguisée : elle se cache derrière des conseils non demandés, des comparaisons ou des sarcasmes. Elle cherche souvent à dominer ou à rabaisser.
  • Le jugement : il parle plus de celui qui l’émet que de vous. Il reflète ses propres peurs, attentes ou frustrations.

Ce qui se joue dans votre corps

Face à une critique, vous sentez peut-être :

  • Une boule au ventre
  • Le cœur qui s’accélère
  • Une montée de larmes
  • Un besoin urgent de vous justifier

Ces réactions sont normales. Elles sont la trace d’un système de défense activé. Votre système nerveux interprète la critique comme un danger de rejet. C’est une mémoire archaïque : autrefois, être rejeté du groupe équivalait à un risque de mort.

Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Mais notre cerveau émotionnel n’a pas fait la mise à jour. D’où l’importance d’un travail de pacification intérieure.

Derrière la critique, quelle blessure ?

Les blessures d’origine sont souvent activées par la critique :

  • Blessure de rejet : « Je n’ai pas le droit d’être là. »
  • Blessure d’humiliation : « On se moque de moi. »
  • Blessure d’injustice : « Ce n’est pas mérité. »
  • Blessure de trahison : « Je pensais qu’on me soutenait. »
  • Blessure d’abandon : « Je me sens seule face à ça. »

En séance, nous allons chercher quelle blessure est en jeu, et quel mécanisme de protection s’est installé. Par exemple : la fuite, l’hyper-contrôle, le perfectionnisme, la colère…

👉 Explorer vos blessures avec l’Enfant Intérieur

Ce que la critique révèle de vous (et c’est précieux)

Et si, au lieu de la fuir, vous écoutiez ce que la critique active en vous ?

Une remarque qui vous touche révèle souvent une part de vous qui demande à être reconnue. C’est une opportunité :

  • De comprendre ce que vous attendez des autres
  • D’identifier un besoin non comblé
  • De repérer une croyance limitante sur vous-même

Cela demande du courage, oui. Mais c’est une voie puissante de libération.

La critique dans les lignées familiales

Certains d’entre nous sont nés dans des familles où la critique était le mode d’éducation principal. Où l’amour passait par l’exigence, la comparaison, la honte. Difficile alors de ne pas confondre amour et douleur.

Ce conditionnement laisse des traces. Il installe une auto-critique permanente, un juge intérieur sévère. Il est possible de sortir de ce schéma, en allant voir à quel moment l’enfant que vous étiez a intégré ce modèle.

👉 Faire une constellation pour libérer ces héritages invisibles

5 clés pour ne plus subir la critique

  1. Reconnaître la blessure activée : que me fait ressentir cette remarque ? De quoi ai-je peur ?
  2. Ramener de la sécurité : respirez, bougez, ancrez-vous. Ce n’est pas une menace vitale.
  3. Distinguer ce qui vous appartient : est-ce que cette critique est juste ? Est-ce qu’elle parle vraiment de moi ?
  4. Mettre une limite claire : « Je n’ai pas envie de recevoir ce genre de remarque. Merci de respecter cela. »
  5. Rencontrer votre Enfant Intérieur : lui dire : « Je suis là. Je t’écoute. Tu as le droit d’exister, même imparfaite. »

👉 Réserver une séance de thérapie de l’Enfant Intérieur

En conclusion : reprendre le pouvoir sur votre sensibilité

Être sensible à la critique n’est pas une faiblesse. C’est souvent le signe que vous avez une grande réceptivité, une empathie fine. Le problème, c’est quand cette sensibilité vous empêche d’agir, de dire non, ou de vous sentir digne.

Vous n’avez pas à devenir insensible. Vous avez besoin d’un espace où cette sensibilité est accueillie, écoutée, guidée. C’est ce que je vous propose lors des séances psycho-émotionnelles et des constellations individuelles.

Besoin d’un accompagnement pour sortir du piège de la critique ?

Je vous propose plusieurs portes d’entrée :

🔹 La séance psycho-émotionnelle individuelle

Un premier pas simple pour déposer ce que vous vivez actuellement, mettre de la lumière sur vos émotions, et retrouver un ancrage intérieur. Elle permet souvent une vraie prise de recul sur ce qui se joue avec votre enfant.
👉 En savoir plus sur les séances individuelles

🔹 La thérapie de l’Enfant Intérieur (parcours complet)

Un accompagnement en plusieurs étapes pour aller plus en profondeur. Ce parcours vous aide à guérir vos blessures d’âme, sortir du triangle de Karpman et vous réconcilier avec votre posture de parent.
👉 Découvrir la thérapie de l’Enfant Intérieur

🔹 L’atelier « Guérir l’Enfant Intérieur »

Un atelier pédagogique sur deux jours (en visio ou en présentiel), conçu pour celles et ceux qui veulent comprendre leurs schémas, vivre des exercices concrets, et découvrir des outils à transmettre à leurs enfants.
👉 Voir les prochains ateliers

🔹 La constellation familiale

Un outil symbolique puissant pour libérer ce qui se transmet inconsciemment à travers la lignée. Idéal si vous sentez que ce que vous portez ne vous appartient pas entièrement.
👉 Explorer la constellation familiale

Vous n’êtes pas seul.e à vivre cela

Si cet article vous a parlé, partagez-le autour de vous. Beaucoup vivent cette douleur en silence, pensant qu’elle est une faiblesse. Ce n’est pas le cas. C’est une invitation à se rencontrer, en profondeur.

✨ Prenez rendez-vous pour une séance en visio ou en cabinet, à Champagne-sur-Oise.
📲 Par SMS ou WhatsApp au 06 10 39 76 35

 

Parents : comment éviter les schémas hérités ?

Guérir son enfant intérieur pour transmettre autrement

Travailler sur son enfant intérieur permet de sortir des automatismes inconscients liés à notre histoire.
Ce chemin personnel rejaillit sur nos enfants : moins de projections, plus de présence. Et si la plus belle manière de les accompagner était d’apprendre à s’accompagner soi-même ?

 

Quand nos enfants réveillent nos vieilles blessures

Être parent, c’est souvent vivre des moments d’une intensité émotionnelle déroutante. Une phrase anodine, un silence prolongé ou un « non » catégorique de votre enfant, et soudain, vous vous surprenez à hausser le ton, à vous replier ou à culpabiliser.

Pourtant, ce n’est pas uniquement l’attitude de votre enfant qui déclenche cette réaction. C’est une mémoire en vous qui s’active. Un souvenir diffus d’enfance, une blessure encore vive, une parole que vous avez entendue trop souvent.

Prenons un exemple concret : votre enfant insiste pour faire « à sa façon » et semble refuser de vous écouter. Vous vous sentez rejeté·e, ignoré·e. Vous réagissez alors de façon vive, avec des mots que vous regrettez ensuite. En réalité, ce n’est pas lui ou elle qui a créé cette douleur, mais l’enfant que vous étiez, qui s’est senti ignoré ou abandonné.

Des schémas transmis sans en avoir conscience

Chaque parent aspire à offrir le meilleur. Pourtant, sans travail intérieur, nous pouvons transmettre malgré nous ce que nous avons reçu… même si nous l’avons subi.

Voici quelques exemples de schémas inconscients fréquemment rencontrés :

  • Lorsque l’on a grandi avec un parent contrôlant, on peut avoir tendance à reproduire cette rigidité, en pensant « protéger ».
  • Un manque de reconnaissance dans l’enfance peut nous pousser à espérer, sans le dire, que notre enfant nous valorise à travers ses réussites.
  • Et si nos propres émotions ont été ignorées ou ridiculisées, il devient difficile d’accueillir celles de nos enfants sans agacement ou inquiétude.

Ces comportements ne sont pas une faute. Ils sont des signaux. Ils nous montrent où se trouvent nos zones encore en attente de reconnaissance, de guérison ou de légèreté. Et ils nous invitent à aller les rencontrer.

Retrouver son enfant intérieur, c’est recontacter son cœur de parent

Le travail sur l’enfant intérieur ne consiste pas à tout comprendre par le mental. Il s’agit d’un travail sensible, émotionnel, qui invite à reconnaître ce qui a manqué ou ce qui a été trop. Il s’agit de sentir, de revenir à ce petit être en vous qui a manqué de sécurité, d’amour ou de reconnaissance.

Ce lien renoué change profondément votre posture de parent. Il devient alors possible de :

  • poser des limites claires sans se sentir coupable,
  • dire non sans peur de décevoir,
  • ne plus attendre de vos enfants qu’ils soient « parfaits » pour apaiser votre propre insécurité.

En effet, plus vous êtes en lien avec votre monde intérieur, moins vous êtes dépendant·e du comportement extérieur de votre enfant pour vous sentir légitime.

Transmettre autrement : moins de fardeaux, plus de conscience

Ce travail ne vous transformera pas en parent parfait. Mais il vous rendra plus cohérent·e, plus présent·e, plus à l’écoute. Cela suffit à faire une réelle différence.

Votre enfant se sentira respecté·e, vu·e dans ce qu’il ou elle est, et non dans ce que vous projetez.

Car ce n’est pas ce que vous dites qui impacte le plus, mais ce que vous incarnez. Une parole posée sur un socle instable sonne faux. Une posture alignée, même silencieuse, rassure et sécurise.

En avançant sur ce chemin, vous cessez de transmettre des injonctions ou des blessures non digérées. Vous ouvrez à la place un espace de liberté, où votre enfant peut se construire sans avoir à porter votre passé.

Concrètement, ce qui change dans votre quotidien

Voici ce que j’observe régulièrement chez les parents que j’accompagne :

  • Ils sont moins déstabilisés par les émotions de leurs enfants (colères, pleurs, agitation…).
  • Ils prennent conscience plus rapidement de leurs propres déclencheurs.
  • Ils retrouvent du plaisir à être parent, même dans les moments de crise.
  • Ils posent des limites plus nettes, avec fermeté mais sans violence.
  • Ils réparent : en s’excusant, en expliquant, en reformulant – ce qu’ils n’osaient pas faire auparavant.

Par exemple, une mère que j’ai accompagnée se sentait chaque fois submergée par les pleurs de son enfant. En travaillant sur sa peur d’être « de trop », elle a pu accueillir ces larmes comme une émotion… sans se laisser envahir ni fuir.

Et si vous ne vous sentez pas prêt·e ?

Vous n’avez pas besoin d’avoir tout compris pour commencer. Le plus important est d’oser ouvrir une porte. Même une seule séance peut amorcer un tournant. La peur de commencer est souvent le signe qu’un changement profond est possible.

Je vous accompagne dans ce passage avec douceur, clarté, et respect de votre rythme. Il n’y a pas de bonne façon de vivre ce processus : il y a simplement la vôtre. Il n’y a pas un seul chemin pour amorcer ce travail, mais plusieurs portes possibles, selon votre besoin du moment :

🔹 La séance psycho-émotionnelle individuelle

Un premier pas simple pour déposer ce que vous vivez actuellement, mettre de la lumière sur vos émotions, et retrouver un ancrage intérieur. Elle permet souvent une vraie prise de recul sur ce qui se joue avec votre enfant.
👉 En savoir plus sur les séances individuelles

🔹 La thérapie de l’Enfant Intérieur (parcours complet)

Un accompagnement en plusieurs étapes pour aller plus en profondeur. Ce parcours vous aide à guérir vos blessures d’âme, sortir du triangle de Karpman et vous réconcilier avec votre posture de parent.
👉 Découvrir la thérapie de l’Enfant Intérieur

🔹 L’atelier « Guérir l’Enfant Intérieur »

Un atelier pédagogique sur deux jours (en visio ou en présentiel), conçu pour celles et ceux qui veulent comprendre leurs schémas, vivre des exercices concrets, et découvrir des outils à transmettre à leurs enfants.
👉 Voir les prochains ateliers

🔹 La constellation familiale

Un outil symbolique puissant pour libérer ce qui se transmet inconsciemment à travers la lignée. Idéal si vous sentez que ce que vous portez ne vous appartient pas entièrement.
👉 Explorer la constellation familiale

Guérir l’enfant en soi, c’est offrir un héritage plus léger.
Un choix d’amour, pour vous… et pour eux.

📞  Pour toute question ou prise de rendez-vous : 06 10 39 76 35

Toujours quittée… toujours la même blessure ?

Ces derniers mois, j’ai accompagné de nombreuses femmes quittées à un moment vulnérable de leur vie. Ces ruptures soudaines, violentes parfois, réveillent bien plus qu’un chagrin d’amour : elles réactivent une vieille blessure d’enfance. Celle de ne pas être entendue, choisie, regardée. C’est pour elles que j’écris cet article. Et peut-être aussi pour toi.

Tu viens peut-être de vivre une rupture brutale. Tu te demandes pourquoi ça te touche autant, pourquoi tu n’arrives pas à rebondir. Pourtant, tu as traversé bien d’autres épreuves dans ta vie. Cet article va t’aider à comprendre pourquoi certaines séparations réactivent des douleurs bien plus anciennes que l’histoire d’amour elle-même. Et comment ton enfant intérieur non entendu choisit, sans le vouloir, des partenaires qui viennent rejouer ces blessures. Ensemble, on va remettre du sens.

Pourquoi certaines ruptures nous brisent davantage que d’autres

Toutes les ruptures ne se vivent pas avec la même intensité. Certaines nous laissent à terre. Parce qu’elles réveillent une douleur d’enfance. Une blessure jamais reconnue.

Tu es peut-être cette femme forte, accomplie, qui a traversé mille choses. Mais dès qu’un homme s’éloigne, c’est la panique. Tu cherches à comprendre. Tu veux savoir ce que tu as mal fait. Parfois, tu es face à un silence ou une phrase blessante. Et tu t’effondres.

La vérité, c’est que ce n’est pas cet homme-là qui te fait le plus de mal. C’est le réveil brutal de la petite fille en toi. Celle qui, jadis, n’a pas été choisie, ni regardée, ni sécurisée.

Tu tombes sur le même type d’homme… ce n’est pas un hasard

Ce n’est ni de la malchance, ni une punition du destin. C’est un appel inconscient à la réparation.

Prenons l’exemple de Marie, 59 ans. Elle a été quittée du jour au lendemain alors qu’elle était en deuil. L’homme qu’elle aimait depuis deux ans est parti sans explication. En retraçant son histoire, une phrase revient : « Mon père ne m’a jamais appelée par mon prénom. »

Marie n’avait jamais appris à se sentir choisie. Elle avait toujours espéré. Son partenaire avait réactivé cette attente. C’est l’enfant en elle qui avait choisi, espérant une fin différente.

L’enfant intérieur choisit tant qu’il n’est pas entendu

Quand une blessure d’enfance n’a pas été reconnue, elle se rejoue.

Claire, 62 ans, avait choisi un homme plus jeune, brillant, instable. Il l’a quittée par message. Elle s’est sentie anéantie. Elle pensait vivre une histoire d’amour moderne. Mais c’était en réalité son histoire familiale qu’elle revivait : une place jamais trouvée au sein d’une famille recomposée.

En travaillant ensemble, Claire a compris que ce qu’elle cherchait, ce n’était pas un amoureux. C’était un regard. Celui qu’elle n’avait jamais reçu.

Le triangle de Karpman : victime, sauveuse, persécutrice

Tu connais peut-être cette sensation de passer d’un rôle à l’autre :

  • Tu es victime : « Pourquoi il m’a quittée ? »
  • Tu deviens sauveuse : « Je vais lui prouver que je suis indispensable. »
  • Tu finis persécutrice : « Il va regretter. »

C’est un triangle dans lequel ton enfant intérieur tourne en rond.

Élise, 60 ans, s’est vue rejouant ce triangle dans sa relation. Elle s’est sentie rejetée, puis elle a voulu être parfaite, puis elle a explosé de colère. Une fois identifié, ce mécanisme l’a libérée d’une loyauté invisible : faire tout pour être aimée, même au prix de sa paix.

Les 5 blessures d’âme : la douleur derrière la rupture

Quand une relation s’écroule, elle réveille une blessure plus ancienne :

  • Rejet : « Je ne suis pas digne d’être choisie »
  • Abandon : « Je suis seule, je n’y arriverai pas »
  • Trahison : « On m’a menti, je ne peux pas faire confiance »
  • Humiliation : « J’ai eu tort de croire, j’ai honte »
  • Injustice : « J’ai tout fait bien, ce n’est pas normal »

Léa, 57 ans, a vu toutes ces phrases surgir lorsqu’elle a été quittée avant un voyage. C’est en replongeant dans une promesse non tenue de son enfance qu’elle a compris : ce n’est pas l’homme qui la faisait souffrir. C’est une mémoire.

Non, tu ne guériras pas en “combinant” avec un autre homme

Certaines femmes pensent que la solution, c’est de vite retrouver quelqu’un. De prouver qu’elles peuvent encore séduire. Mais ce n’est pas là que la vraie guérison commence.
Elle commence dans un face-à-face avec ton histoire. Avec ton enfant intérieur.

C’est un travail délicat. Parfois inconfortable. Mais il est libérateur.

Dans mes séances, je ne te demande pas de tout me raconter en détail. Je t’invite à écouter cette part en toi qui souffre encore. On ne parle pas à la femme qui gère. On parle à la petite fille en toi, celle qui ne comprend pas pourquoi elle n’est jamais “choisie jusqu’au bout”.
C’est à elle que j’ouvre un espace. Avec clarté, douceur, et sans jugement.

Et si c’était le bon moment pour te choisir, toi ?

Tu viens peut-être de vivre une rupture. Une séparation qui t’a laissée sans souffle. Mais plutôt que de chercher pourquoi il est parti, et si tu revenais à toi ? Ton enfant intérieur attend. Il espère. Il n’a pas compris.

C’est exactement l’intention de mon atelier “Guérir l’Enfant Intérieur”, qui aura lieu les 12 et 19 juillet, à distance, depuis chez toi. Ce n’est pas une thérapie de groupe, ni un cercle de parole. C’est un espace pédagogique et profond pour :

  • Comprendre ta ou tes blessures d’âme
  • Sortir du triangle de Karpman (victime / sauveur / persécuteur)
  • Identifier les profils de personnes que tu attires
  • Revenir à une posture adulte et consciente dans tes relations

🎁 Tarif exceptionnel : 150 € au lieu de 333 €
📍 En visio – nombre de places limité
📲 Infos & inscriptions par SMS ou WhatsApp : 06 10 39 76 35

Et si tu ressens ensuite le besoin d’aller plus loin, en profondeur, je propose aussi :

Je t’accueille dans un cadre bienveillant, sérieux, où tu peux déposer ce qui pèse depuis trop longtemps. Infos au 06 10 39 76 35.

Jalousie et envie : ce que ton Enfant Intérieur a à te dire

La jalousie et l’envie font souvent mal… mais si elles avaient un message à te transmettre ? Et si c’était ton Enfant Intérieur qui tentait de s’exprimer à travers elles ? Je t’invite à plonger dans ce miroir émotionnel pour mieux te comprendre et t’apaiser.

 

Il y a des émotions qu’on ose nommer facilement…

La tristesse, la colère, la peur.
D’autres, on les tait.
Parfois même, on les cache à soi.

La jalousie et l’envie font partie de ces émotions.
Souvent perçues comme honteuses, mesquines ou « non spirituelles », elles sont pourtant profondément humaines.

Ce que j’ai observé dans mes accompagnements, c’est que la jalousie et l’envie ne sont jamais là par hasard. Elles révèlent un besoin enfoui, un désir inassumé, un manque ancien. Et très souvent, elles expriment directement la voix de ton Enfant Intérieur.

Deux émotions distinctes… mais souvent confondues

Commençons par les différencier.

✧ La jalousie

Cette émotion surgit dans un contexte de peur de perdre. Elle apparaît notamment lorsque l’on croit qu’un lien, une attention ou un amour pourrait nous échapper. C’est pourquoi elle est souvent liée à la blessure d’abandon. Elle se manifeste dans les relations amoureuses, amicales ou professionnelles. Parfois même, elle se cache dans les non-dits, les comparaisons, ou ce besoin presque vital d’être rassuré·e.

✧ L’envie

Elle, c’est autre chose. Elle naît d’un manque. D’un vide intérieur que l’on observe comblé chez l’autre. Ce que tu ressens face à quelqu’un qui semble vivre ce que tu n’oses pas encore — une réussite, une liberté, une joie, une expression pleine de soi — relève souvent de cette émotion. L’envie peut piquer, frustrer, faire sentir « petite ». Pourtant, elle révèle un potentiel inexprimé.

Ces deux émotions ont un point commun : elles parlent de toi, pas des autres.

Quand ton Enfant Intérieur te parle à travers elles

Dans mes ateliers et séances, je vois souvent ces émotions surgir avec intensité. Ce n’est pas parce que la personne est « jalouse » ou « envieuse » de nature. Au contraire, c’est souvent un enfant oublié qui crie encore à travers elle.

Cet Enfant Intérieur a peut-être grandi dans un climat où l’amour était conditionnel, où il fallait mériter sa place, où la comparaison dominait. Il a pu se sentir exclu, éclipsé, invisible. Ainsi, ces émotions ressurgissent à l’âge adulte, comme des échos d’un passé non digéré.

Quand tu ressens de la jalousie ou de l’envie, pose-toi la question :

« Qui en moi se sent mis à l’écart, ignoré, insuffisant ? »

Souvent, la réponse ne viendra pas de ta tête, mais d’une mémoire émotionnelle, d’une sensation dans le corps. C’est là que peut refaire surface la blessure de rejet ou d’injustice — j’en parle plus en détail dans cet article sur les blessures de l’Enfant Intérieur.

Miroir, reflet… et vérité intérieure

L’un des symboles les plus puissants que j’utilise dans mon approche est celui du miroir.
La personne qui déclenche ta jalousie ou ton envie reflète souvent une part de toi que tu as reniée.
Ce n’est pas que tu la détestes. C’est que tu ne sais pas encore comment lui redonner vie.

Ce que tu admires ou ce qui te dérange chez l’autre est souvent ce que tu portes aussi… mais que tu n’as pas appris à reconnaître comme légitime.

👉 Une femme très expressive, que tu envies ?
Peut-être que ton Enfant Intérieur a appris à se taire.

👉 Une personne lumineuse et à l’aise avec sa réussite ?
Il est possible que tu portes une loyauté familiale invisible, transmise sans mot.

Ces dynamiques sont au cœur de la mémoire émotionnelle transgénérationnelle, que j’aborde dans cet article sur les constellations familiales et dans mes accompagnements individuels ou en groupe.

Le poids des héritages invisibles

C’est là que les constellations familiales deviennent essentielles. Ce que tu ressens aujourd’hui ne t’appartient pas toujours.

De nombreuses jalousies ou envies que nous portons reflètent des histoires anciennes.
Une sœur jamais née, une mère éclipsée, un ancêtre dévalorisé… Ces mémoires circulent dans le système familial.
Par conséquent, nous pouvons incarner une émotion qu’un autre n’a jamais pu exprimer.

En constellation, on vient mettre de la clarté là où il y avait confusion. On remet chacun à sa juste place. Ainsi, ton système intérieur peut retrouver un nouveau mouvement : celui de la liberté émotionnelle.

Transformer l’émotion en chemin

Ni la jalousie ni l’envie ne sont des fautes.
Ce sont des signaux. Et parfois même… des clés.

L’envie peut devenir une invitation à t’autoriser plus, à t’élargir, à honorer un désir longtemps étouffé.
La jalousie peut t’aider à reconnaître une blessure encore active, à offrir un nouveau regard à ton Enfant Intérieur.

Dans mes accompagnements, je t’aide à faire de ces émotions un chemin de retour vers toi, plutôt qu’un espace de honte ou de comparaison.

Et si tu es la cible de la jalousie des autres ?

Certaines personnes ne ressentent pas forcément de jalousie ou d’envie… mais elles en subissent.
Il se peut que tu sois régulièrement regardée de travers ou jugée sans raison.
Parfois même, c’est ta lumière qui dérange, simplement parce qu’elle met en évidence le manque non reconnu chez l’autre.

Je le sais, parce que je l’ai vécu.
Pendant des années, j’ai essayé d’adoucir ma lumière pour ne pas déranger.
Cependant, ce chemin m’a amenée à réaffirmer ma place, à me recentrer, à élever mon énergie sans me justifier.

Cela dit, tu n’es pas responsable de ce que l’autre projette sur toi.
Dans ce contexte, ton Enfant Intérieur peut avoir besoin d’être rassuré, protégé, validé.

Dans mes accompagnements, je t’aide à renforcer ton axe, à élever ton vibration, à retrouver ta sécurité intérieure sans devoir te cacher.
Je partage d’ailleurs quelques clés dans cet article Élever son énergie pour un renouveau personnel

✨ Tu as le droit de rayonner, sans culpabilité, sans masque, sans peur.

Où commencer ?

Si cet article résonne pour toi, voici les espaces que je propose pour t’accompagner :

Atelier thérapeutique « Guérir l’Enfant Intérieur »
→ Pour aller à la rencontre des émotions enfouies, donner la parole à ton enfant intérieur et commencer un vrai chemin de réconciliation intérieure. (en visio)

Constellations familiales, systèmiques ou spirituelles
→ Pour comprendre ce que tu portes de ta lignée, et libérer les liens invisibles qui alimentent la comparaison, la dévalorisation ou l’oubli de soi. (en visio ou en présentiel)

Séance individuelle de Magnétisme Spirituel®
→ Pour apaiser le système nerveux, libérer les charges énergétiques et retrouver ton axe.

Envie d’aller plus loin ?

📍 Je te reçois à Champagne-sur-Oise (95), ou à distance, en visio.

📩 Pour toute demande ou réservation, tu peux m’écrire ou m’envoyer un message au 06 10 39 76 35