Ta douleur n’est pas un code numérologique

Non, une blessure d’abandon n’est pas une vibration de naissance

Quand l’abandon ou la trahison se rejoue dans le corps, les chiffres ne suffisent pas. Ce que certains appellent « lecture vibratoire » est parfois une fuite déguisée. Alors comment reconnaître ce qui soigne vraiment ? Et comment poser un cadre clair, humain, incarné, face à ce qui fait mal ?

Quand la blessure appelle une réponse trop rapide

Ce matin, sur un groupe de psychogénéalogie, une femme partage son histoire. Elle a été abandonnée, puis adoptée. Elle a cru pendant des années être née le 17 juin. En retrouvant sa mère biologique, elle découvre que sa vraie date est le 15. Un choc. Un séisme intime.

Elle ne parle pas de numérologie, ni de symboles. Elle parle de perte de repères, de questions existentielles, de ce que ça réveille.

Et pourtant, sous son message, les réponses fusent. Numérologie, mission d’âme, vibration du chiffre… Personne ne l’écoute vraiment. On plaque des explications spirituelles là où il faudrait de l’espace, de la délicatesse, du silence. Ce que cette femme vit, c’est une blessure d’abandon et une déstabilisation identitaire.

Elle ne cherche pas un code. Elle cherche à comprendre, à digérer, à intégrer. Et c’est là que la dérive commence.

Détourner la douleur en l’analysant

Certaines personnes arrivent chez moi épuisées. Non seulement par leur histoire, mais aussi par les interprétations qu’on leur a servies. Elles ont consulté des astrologues, des numérologues, des « guides » en tout genre. On leur a expliqué leur vie. Parfois plusieurs fois.

Cependant, personne ne leur a vraiment demandé : « qu’est-ce que tu ressens, là, maintenant ? »

L’une d’elles me disait un jour : « J’ai toujours cherché une réponse spirituelle à mon mal-être. Mais en fait, j’ai juste besoin de pleurer une absence que personne ne m’a jamais autorisée à poser. »

Et c’est exactement cela. Plaquer une symbolique, c’est parfois une manière inconsciente de ne pas entendre la parole de l’autre. D’éviter l’inconfort. D’étiqueter au lieu d’écouter.

Le développement personnel devenu hors-sol

Je ne dis pas que les outils symboliques sont à jeter. Ils peuvent éclairer, quand ils sont utilisés dans un cadre éthique, à bon escient, et jamais comme une réponse définitive.

Cependant, ce n’est pas ce que je constate aujourd’hui. Trop souvent, je vois des réponses toutes faites, qui tombent sur des blessures vives comme des couvercles.

Je me souviens d’une femme venue me consulter pour une blessure d’humiliation. On lui avait dit : « Tu es une âme 6, tu es née pour porter les autres. » Résultat ? Elle se pensait condamnée à se sacrifier, à tout accepter.

Il a fallu plusieurs séances psycho-émotionnelles pour qu’elle réalise que cette croyance l’éloignait de ses besoins profonds, et qu’elle l’empêchait de dire non. Ce n’était pas sa vibration qui la faisait souffrir. C’était sa loyauté à une interprétation.

Ce que la spiritualité évite, le corps le garde

Quand je travaille en constellation ou sur l’Enfant Intérieur, je vois des émotions coincées depuis des années, qui n’ont jamais trouvé d’espace pour s’exprimer. Souvent, la personne a tout « compris ». Elle a lu son thème. Elle connaît ses cycles. Elle a suivi des stages.

Mais elle ne sent rien. Elle ne sait plus comment pleurer. Elle a peur de ressentir.

Et c’est normal. Parce qu’on lui a appris à expliquer au lieu de vivre.

Une blessure, ce n’est pas un concept. C’est une sensation dans le corps, un effondrement intérieur, un moment de perte de sens. Tant qu’on n’ose pas l’habiter, elle reste là. Symbolisée, intellectualisée, mais jamais intégrée.

Le spirituel ne remplace pas le thérapeutique

Accompagner, ce n’est pas savoir. C’est rester présent quand l’autre traverse quelque chose d’inconfortable. Ce n’est pas proposer une explication rapide. C’est tenir un espace où la personne peut enfin poser ce qu’elle ressent — sans être analysée, réduite, ou recadrée spirituellement.

Je le vois dans chaque accompagnement. Parfois, il suffit d’une phrase simple, dite au bon moment : « Tu as le droit que ce soit douloureux. » Et là, tout change. La respiration revient. Le visage se relâche.

Parce que ce qu’on attend, ce n’est pas une lecture, c’est une reconnaissance.

L’illusion de la réponse magique

L’Atelier Métamorphose, que j’ai créé pour aborder ces blessures fondamentales, commence toujours par cette mise au point : vous n’êtes pas ici pour être réparé·e. Vous êtes ici pour vous rencontrer.

Et souvent, c’est la première fois que les participants entendent cela.

Certaines arrivent en pensant qu’on va « libérer leur karma » ou « décoder leur blessure originelle ». Elles repartent en ayant pleuré une absence, touché une peur, ou simplement senti leur corps pour la première fois depuis longtemps.

Ce n’est pas spectaculaire. C’est profond. C’est lent. Et ça transforme.

Ce que je défends

Je travaille depuis cinq ans avec des personnes qui portent des blessures d’abandon, de trahison, de rejet, d’humiliation. Certaines viennent après des parcours spirituels longs, complexes, parfois confus.

Elles ne manquent pas de lectures. Mais elles manquent de présence, de cadre, de temps pour ressentir.

Ce que je propose, que ce soit en séance individuelle, en constellation ou dans le cadre d’un accompagnement Enfant Intérieur, c’est un espace incarné, sécurisant, concret.

Pas un “nettoyage vibratoire”.

Pas une réponse extérieure. Mais un retour à soi, clair, éthique, accompagné.

À retenir

La spiritualité peut éclairer. Mais elle ne remplace pas le travail intérieur.

Et une douleur n’a pas besoin d’être traduite : elle a besoin d’être entendue.

Ta blessure n’est pas un code. Ce n’est pas un chiffre. Ce n’est pas un destin. C’est un appel.

Et tu peux y répondre — pas avec un tirage, mais avec un accompagnement qui te respecte.

Envie d’un cadre pour explorer ce qui vous traverse ?

Je vous reçois en cabinet ou en visio pour des séances individuelles, profondes, incarnées.
Psycho-émotionnel, Enfant Intérieur, constellations, ou à travers l’atelier Métamorphose : chaque espace est pensé pour vous ramener à vous — sans jugement, sans grille plaquée, sans raccourci.
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« Vampires énergétiques » : et si c’était plus complexe que ça ?

Se sentir vidé·e ne veut pas toujours dire qu’on t’a volé ton énergie. Et si c’était plus subtil ?

On parle souvent de “vampires énergétiques” pour désigner des personnes qui nous épuisent. Pourtant, derrière cette expression se cache parfois une méconnaissance de nos propres fonctionnements : trop donner, ne pas poser de limites, ignorer ses signaux intérieurs… Alors, si on remettait un peu de clarté dans tout ça ?

D’où vient cette expression ?

L’expression “vampire énergétique” est devenue populaire dans les milieux spirituels et du développement personnel. Elle désigne une personne qui nous “pompe” notre énergie, souvent de manière inconsciente. Ce terme a l’avantage de nommer un ressenti réel : la sensation d’être vidé·e après un échange ou une interaction. Cependant, il présente un inconvénient majeur : il réduit une réalité complexe à une explication simpliste. En instaurant une logique binaire — l’un prend, l’autre subit — il empêche toute lecture plus fine.

Ce qu’on appelle vampirisme énergétique n’est pas toujours ce qu’on croit

Il arrive que tu te sentes fatigué·e après avoir passé du temps avec quelqu’un. Ce ressenti est légitime. Toutefois, cela ne signifie pas nécessairement que l’autre t’a pris quelque chose. Ce qui est souvent en jeu, c’est un déséquilibre relationnel. Tu écoutes tout, tu accueilles sans filtre, tu ne dis rien, tu t’adaptes. En conséquence, ton énergie se disperse. Autrement dit, il ne s’agit pas d’un vol, mais d’un mouvement intérieur qui t’épuise.

Dans d’autres cas, il s’agit d’une résonance. Quelque chose en toi est activé, sans que tu en sois conscient·e. Une blessure, une mémoire, une vieille émotion refont surface. L’autre n’a rien fait de spécial, mais sa présence a réveillé quelque chose. Là encore, ce n’est pas un vol, c’est une réaction.

Enfin, il se peut qu’il s’agisse d’une projection. Un malaise t’envahit, sans que tu parviennes à l’expliquer. Tu l’attribues à l’autre, que tu désignes alors comme vampire énergétique. Pourtant, ce que tu ressens vient de toi. Ce n’est pas une attaque, mais un signal.

Les dangers de cette croyance

Croire trop vite à l’idée de vampire énergétique peut être contre-productif. D’abord, cela installe la peur. Tu te méfies des autres, tu cherches à protéger ton énergie de manière rigide, et parfois tu fuis les personnes “lourdes” ou “négatives”. Progressivement, tu t’installes dans une logique de fermeture.

Ensuite, cette idée alimente la posture de victime. Si quelqu’un te prend ton énergie, alors tu perds ton pouvoir d’action. Tu passes en mode survie : tu cherches un sauveur, un rituel, un nettoyage. À terme, tu te déresponsabilises.

De plus, cette croyance t’empêche de voir ce qui, en toi, demande à être posé. Reconnaître ta fatigue, écouter ton ressenti, apprendre à dire non : voilà des gestes concrets. Ce n’est pas l’autre qui est toxique. C’est ton absence d’alignement qui te coûte.

Ce que la fatigue énergétique révèle vraiment

La fatigue ressentie au contact de quelqu’un peut être un indicateur utile. Elle peut signaler que tu te perds, que tu t’oublies ou que tu t’épuises à vouloir être accepté·e ou à sauver les autres. Elle peut aussi révéler que le lien n’est pas nourrissant, et qu’il serait bénéfique d’y mettre une distance. Enfin, elle peut t’inviter à écouter ce que ton corps tente de te dire.

Pour comprendre ce que cette fatigue révèle, il est essentiel de revenir dans ton corps. Peut-être as-tu trop donné. Peut-être n’as-tu pas osé exprimer ce que tu pensais. Peut-être t’es-tu sur-adapté·e. Ton énergie ne t’a pas été prise : tu l’as dispersée.

Ce recentrage change tout. En d’autres termes, il permet de sortir du schéma “quelqu’un m’a volé quelque chose”. Tu peux alors dire : “Quelque chose en moi a besoin d’être entendu.”

Reprendre sa souveraineté

Ta souveraineté énergétique commence quand tu cesses de projeter sur l’autre ce que tu refuses de voir en toi. Elle s’installe dès que tu reconnais que ton énergie t’appartient, mais qu’elle réagit à ta manière de te positionner.

Dire non, poser des limites, respirer avant de répondre, sortir d’une interaction trop dense : ce sont des gestes simples, mais puissants. Ce sont eux qui protègent ton énergie. Pas des grigris, pas des nettoyages mystiques, pas des accusations.

Tu n’as pas besoin d’étiqueter les autres pour te préserver. Tu peux aussi reconnaître que tu n’as pas à tout supporter. Parfois, ta fatigue ne parle pas de l’autre. Elle parle de toi.

Une posture spirituelle incarnée

Oui, certaines relations fatiguent. Oui, certaines dynamiques sont lourdes. Mais cela ne signifie pas que tu es entouré·e de vampires énergétiques. Cela signifie surtout que tu es sensible, que ton système énergétique réagit, et que ta capacité à poser des limites est en construction.

Il est possible de se sentir en sécurité sans s’enfermer. On peut aussi rester dans la présence sans se sacrifier. Et lorsqu’un cadre est juste, l’accompagnement devient une exploration possible, sans dramatiser, sans juger, sans fuir.

Une spiritualité incarnée ne cherche pas de coupables. Elle cherche la cohérence intérieure. Elle t’invite à poser des mots simples sur ce que tu ressens, et à construire des liens où l’énergie circule avec respect, dans les deux sens.

A retenir

Les vampires énergétiques existent, peut-être. Cependant, ce que tu ressens n’a souvent rien d’un vol. C’est une alerte. Une tension. Un trop. Un pas assez. Une incohérence.

Ta fatigue ne dit pas toujours quelque chose de l’autre. Bien souvent, elle parle de toi : de ce que tu as porté, de ce que tu as oublié, de ce que tu n’as pas osé poser.

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Influence spirituelle : quand le subtil dérape

Entre révélations spectaculaires, dérives ésotériques et discours séduisants, la frontière entre guidance et confusion devient parfois floue. Comment garder sa souveraineté et son discernement dans sa quête spirituelle ?

La spiritualité peut être une boussole intérieure précieuse. Mais elle devient parfois un terrain glissant. Certaines idées, présentées comme des “vérités révélées”, séduisent par leur intensité émotionnelle, mais reposent sur des interprétations personnelles sans fondement. Cet article invite à faire le tri entre inspiration et confusion, guidance et influence.

Une multiplication de “révélations spirituelles”

Depuis quelques années, certaines affirmations circulent massivement dans les sphères spirituelles : elles parlent de jumeaux de Jésus, de l’union cachée entre Marie-Madeleine et le Christ, ou encore de lignées sacrées descendantes. D’autres comparent Marie à Isis, annoncent des retours messianiques ou établissent des liens entre tous les mythes anciens.

Ces récits anciens sont aujourd’hui relayés par des auteurs, thérapeutes ou médiums, sans fondement historique ni perspective symbolique. Ils s’appuient sur une sensation, un canal, une intuition.

C’est séduisant. C’est spectaculaire. Mais cela pose problème.

Ce que ces discours provoquent

En période de vulnérabilité (deuil, maladie, perte de sens), on cherche des repères. Ces discours arrivent comme des réponses. Ils donnent une structure à ce qui semble chaotique, une explication à l’incompréhensible.

Mais ils peuvent aussi enfermer.

➤ En donnant l’illusion d’un savoir caché auquel seuls certains auraient accès.
➤ En créant une dépendance à la parole d’un “guide” ou d’un “canal”.
➤ En nourrissant une confusion entre fait historique, ressenti personnel et vérité spirituelle.

Faut-il tout croire parce que “ça résonne” ?

Une idée peut toucher, bouleverser, faire vibrer… sans pour autant être vraie.

Confondre résonance intérieure et vérité objective est une erreur fréquente. Ce que l’on ressent peut être une mémoire, un fantasme, un besoin de sens. Il mérite d’être écouté, pas nécessairement validé. Une information peut réveiller un souvenir émotionnel, une mémoire familiale, ou un fantasme spirituel. Ce ressenti mérite d’être écouté — mais il ne suffit pas à valider le contenu reçu.

Le discernement consiste à séparer :

  • Le fait : ce qui peut être prouvé ou vérifié.
  • Le symbole : ce qui parle à notre psyché.
  • Le fantasme : ce que l’on projette dans le subtil pour combler un vide.

Une souffrance réelle, une réponse inadéquate

Il ne s’agit pas de moquer ou de condamner ces récits. La souffrance qui pousse à y croire est réelle. Ce que cherchent les personnes, c’est souvent un sens à leur douleur, une direction dans la confusion, une forme de sacré qui manque à leur vie.

Mais ces croyances plaquées ne réparent rien. Elles peuvent même faire dérailler :

  • elles détournent de soi,
  • elles nourrissent des peurs,
  • elles entretiennent une fuite dans le subtil.

Les risques d’une influence spirituelle mal encadrée

Certains discours entretiennent un climat d’urgence, de révélation, voire d’initiation. Ils utilisent des codes émotionnels puissants : secrets révélés, symboles sacrés, figures mystiques, vocabulaire ésotérique. On parle de mission d’âme, de vibration, de lignée christique…

Derrière, il y a parfois une emprise douce :

  • on vous dit que vous avez un rôle unique,
  • on vous invite à « ouvrir les yeux »,
  • on vous pousse à quitter la réalité concrète.

Cette dynamique peut couper des proches, affaiblir l’esprit critique, et nourrir des dépendances psychiques.

Ce que disent vraiment les traditions

Les grandes traditions spirituelles insistent sur le discernement, l’humilité, la responsabilité.

Aucune Évangile ne parle d’un jumeau de Jésus. Aucun texte canonique ne valide un mariage caché. Fusionner Marie, Isis ou Bouddha dans un syncrétisme flou produit de la confusion, pas de l’éveil.

Ma position de thérapeute et de médium

J’ai moi-même traversé ces sphères. Je sais ce qu’elles promettent. Je sais aussi ce qu’elles coûtent.

Aujourd’hui, je choisis une posture ancrée :

  • la médecine en premier lieu ;
  • les approches complémentaires comme soutien, jamais comme substitut ;
  • la spiritualité comme chemin d’écoute, pas d’adhésion aveugle.

En tant que médium, ma responsabilité est accrue. Ce que je ressens, je le vérifie. Ce que je transmets, je le pèse. Ma parole ne doit jamais aliéner. Elle doit rendre à chacun son propre pouvoir.

Revenir à soi

Pas besoin de lignée secrète, de mission divine ou de mythe initiatique.

Nous avons besoin de lien. De corps. De présence.

Ce que nous projetons sur le subtil est souvent une part de nous à accueillir ici.

En conclusion

La spiritualité n’est pas l’art d’éblouir. C’est l’art d’éclairer.

Ce que je vous propose, ce n’est pas une vérité. C’est un espace pour faire le tri. Pour revenir à ce qui vibre juste. Pour ne plus confondre guidance et fascination.

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Recouvrement d’âme : une illusion séduisante

Non, l’âme ne se perd pas. Ce que nous avons à retrouver, c’est nous-mêmes.

Le « recouvrement d’âme » fascine : il promet de réparer une fracture invisible. Pourtant, l’âme ne se fragmente pas. Ce que nous croyons avoir perdu, c’est souvent une part de nous mise de côté pour survivre. Cet article invite à distinguer le mythe spirituel du vrai travail intérieur.

D’où vient cette idée de “recouvrement d’âme”

Dans certaines traditions chamaniques, on parle de “recouvrement d’âme” pour désigner la récupération de fragments d’âme supposément “partis” à la suite d’un choc, d’un traumatisme ou d’une perte. Cette pratique consiste à “ramener” ces morceaux manquants pour restaurer une intégrité spirituelle.

En Occident, cette idée s’est popularisée dans le développement personnel. On lit désormais partout qu’après une rupture, un deuil ou une trahison, une part de notre âme se serait détachée — et qu’il faudrait la “recouvrer” pour redevenir complet.

C’est un langage séduisant, car il donne une image poétique à la souffrance. Mais il entretient aussi une confusion profonde : celle de croire que l’âme se morcelle.

L’âme se perd-elle vraiment ?

La question du “recouvrement d’âme” suppose que l’âme puisse se fragmenter, se disperser, voire se perdre. Mais cette idée est loin de faire l’unanimité.

Dans la plupart des grandes traditions spirituelles et religieuses, l’âme est au contraire considérée comme immuable et indivisible.

  • Dans le christianisme, elle représente le principe spirituel qui relie l’être humain à Dieu : elle peut s’éloigner de la grâce, mais non se dissoudre.
  • Dans le judaïsme, l’âme — le nefech, le roua’h ou le neshama — est le souffle divin insufflé à chaque être. Elle reste entière, même lorsque l’humain s’en détourne.
  • Dans l’islam, le rûh (souffle) est la part divine de l’homme, pure par nature, que les épreuves n’altèrent pas.
  • Dans la philosophie grecque, de Platon à Aristote, l’âme est le principe de vie et de conscience : elle anime le corps sans se fragmenter.
  • Dans l’hindouisme, l’âtman — le soi profond — est éternel et identique à la conscience universelle (Brahman). L’illusion, c’est d’oublier cette unité, pas de la perdre.

Dans toutes ces approches, l’âme ne se “perd” pas.
Ce qui peut se fissurer, ce sont les couches psychiques et émotionnelles : les blessures, les chocs, les parts de soi mises à distance pour continuer à vivre.

Autrement dit, la perte n’est pas spirituelle mais existentielle. L’âme demeure, mais notre lien à elle s’amenuise lorsque nous nous éloignons de ce qui est vivant en nous.

Ce que nous confondons avec une perte d’âme

Quand quelqu’un dit “j’ai perdu une part de moi”, il décrit souvent une sensation de vide ou de coupure. Après un choc, on peut se sentir “absent à soi-même”. Ce vécu est bien réel, mais il n’a rien de mystique : c’est un mécanisme de survie.

Le psychisme, pour continuer à fonctionner, met en veille ce qui est trop douloureux. Une partie de soi reste alors en retrait — non pas disparue, mais mise en silence.

On confond ce silence avec une perte. En réalité, c’est une mise à l’écart temporaire, une stratégie d’adaptation. Le travail intérieur consiste justement à rappeler à soi ces parts exclues : non pas en les cherchant ailleurs, mais en les accueillant ici, dans le corps, le ressenti, la conscience.

Le danger des discours sur le “recouvrement d’âme”

Certaines personnes utilisent le mot “recouvrement d’âme” pour appâter, promettant de “ramener votre âme” ou de “nettoyer votre énergie” contre rémunération. Ces discours exploitent la peur et la culpabilité, en laissant croire que l’on aurait perdu quelque chose d’irréversible.

Cette approche est déontologiquement inacceptable. Elle prive les individus de leur autonomie et les enferme dans l’idée qu’ils dépendent d’un tiers pour retrouver leur intégrité.

En réalité, personne ne peut vous “rendre votre âme”.
L’âme ne se rachète pas, ne se nettoie pas, ne se répare pas.
Elle appelle simplement à être reconnue dans sa plénitude, ici et maintenant.

Le rôle du travail intérieur

Le vrai travail ne consiste pas à “recouvrer” une âme, mais à retrouver son unité intérieure. Cela passe par la rencontre avec les parts de soi qu’on a mises à distance : les émotions refoulées, les élans bridés, les besoins niés.

C’est ici que le travail avec l’Enfant Intérieur prend tout son sens. Il permet d’écouter les parts blessées, celles qui se sont tues trop longtemps. En les accueillant, on réintègre ce qu’on croyait perdu : la joie, la spontanéité, la vitalité, la confiance.

Il n’y a rien à aller chercher ailleurs : tout est déjà là, dans la matière vivante de notre expérience.

Ce que j’observe en séance

Beaucoup de personnes que j’accompagne me disent avoir “perdu une part d’âme”. Elles se sentent vides, déconnectées ou “absentes d’elles-mêmes”.

Au fil du travail, elles découvrent que ce sentiment ne vient pas d’une perte spirituelle, mais d’une séparation intérieure. En revisitant leurs blessures d’enfance ou leurs loyautés familiales, elles comprennent qu’elles se sont éloignées d’elles-mêmes pour survivre à un moment donné.

Quand ces parts reviennent à la conscience, quelque chose s’aligne : le souffle s’apaise, le regard s’éclaire. Rien n’a été “recouvré” — seulement retrouvé.

Retrouver l’unité, pas l’âme

Il est essentiel de ne pas tout mélanger : vie intérieure, âme, karma, héritages… Ces notions parlent différemment d’une même chose : notre quête d’unité.

Quand une personne évoque le “recouvrement d’âme”, il est plus juste de revenir dans la matière : sentir, respirer, écouter ce que le corps raconte.
La réconciliation ne se passe pas dans l’invisible, mais dans la présence à soi.

Ce chemin est profondément humain. Il demande de la conscience, de la patience et une volonté sincère de se rencontrer.

En conclusion

L’âme ne se perd pas.
Elle ne se fragmente pas.
Elle attend simplement que nous revenions à elle — ou plutôt, à nous-mêmes.

Plutôt que de chercher à “recouvrer une âme”, il s’agit de reconnaître les parts de soi mises en retrait, de les accueillir et de retrouver cette unité intérieure qui relie à la vie.

C’est ce que permettent le travail sur l’Enfant Intérieur, les constellations familiales ou l’accompagnement psycho-énergétique : non pas réparer une âme, mais réintégrer ce qu’on avait cessé d’aimer en soi.

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Karma : mythe ou réalité ?

Entre croyance spirituelle et répétitions inconscientes, le karma interroge.
Est-ce une fatalité, ou un appel à reprendre sa responsabilité ?

 

Le karma intrigue et inquiète. On l’associe à une justice invisible, une dette à payer. Mais est-ce vraiment le cas ? Cet article explore la notion de karma et propose une autre lecture : celle des répétitions, des héritages et de la responsabilité personnelle.

Qu’est-ce que le karma ?

Le mot “karma” vient du sanskrit et signifie “action”. Dans les traditions indiennes, il désigne la loi de cause à effet : chaque action produit une conséquence, visible dans cette vie ou dans une vie future.

En Occident, les gens ont simplifié le concept. On en a fait une règle de bon sens : “Tout ce que tu fais te reviendra.”

Aujourd’hui, tout le monde utilise le mot karma. Une personne qui traverse une série d’épreuves dira “c’est mon karma”. Une autre, qui réussit après avoir traversé des difficultés, affirmera que son “bon karma” a fini par l’aider.

Cette popularité montre surtout que nous cherchons à donner du sens à ce qui nous arrive. Le karma est devenu une manière d’expliquer l’inexplicable.

Pourquoi cette idée séduit tant ?

Le karma rassure. En effet, il offre une logique qui donne du sens aux événements. : rien ne serait dû au hasard. Derrière chaque épreuve, il y aurait une raison. Derrière chaque réussite, une récompense.

Face à une perte, une maladie ou une injustice, dire “c’est mon karma” permet de supporter l’incompréhension. Penser qu’il existe une justice supérieure invisible soulage une partie de l’angoisse.

De la même manière, croire qu’un geste positif sera “récompensé” peut encourager à agir avec générosité. Le karma devient alors une promesse de sens et de justice.

Les limites de cette croyance

Mais cette idée comporte aussi des pièges.

La culpabilité d’abord : en effet, si tout ce qui m’arrive est “mon karma”, cela veut dire que je mérite mes épreuves. On vit la souffrance comme une punition.

La résignation ensuite : face à un blocage, on peut se dire “c’est mon karma, je ne peux rien y changer.” Cette croyance empêche d’agir et d’avancer.

Enfin, la comparaison : si quelqu’un réussit, c’est parce qu’il a un “bon karma”, et si un autre échoue, c’est parce qu’il est “chargé”. Cette lecture peut enfermer chacun dans une hiérarchie invisible, où tout serait figé d’avance.

En réalité, croire au karma comme loi extérieure peut nous priver de notre pouvoir.

Une autre lecture : répétitions et héritages

Ce que beaucoup appellent “karma” ressemble, dans ma pratique, à des répétitions.

Les mêmes schémas reviennent : relations compliquées, échecs qui se répètent, situations familiales identiques d’une génération à l’autre.

Ces répétitions ne viennent pas d’une punition cosmique. Elles viennent de nos histoires intérieures, de nos blessures, de nos héritages familiaux. Dans une constellation familiale, on voit comment une femme peut porter inconsciemment la place de sa grand-mère, ou répéter les choix de sa mère. Dans le travail sur l’Enfant Intérieur, on observe comment des blessures d’enfance guident encore nos réactions d’adulte.

Ce ne sont pas des dettes invisibles. Ce sont des histoires qui cherchent à être reconnues et libérées.

Quand on me parle de “karma négatif”

Il arrive que des personnes viennent me voir en disant : “Je dois travailler sur mon karma négatif.”

Derrière cette expression, je vois surtout une souffrance vécue comme une fatalité. Parler de “karma négatif”, c’est souvent mettre un mot sur un sentiment d’échec, de blocage ou de répétition douloureuse.

Ma réponse est toujours la même : nous n’avons pas à payer une dette invisible. Mais nous pouvons choisir de regarder ce qui, dans notre vie présente, se répète et demande à être transformé.

En constellation, par exemple, une femme peut découvrir qu’elle rejoue le destin de sa mère et de sa grand-mère, comme si une loyauté invisible la poussait à répéter les mêmes choix. Avant, elle aurait appelé cela “un karma familial”. Après la constellation, elle comprend qu’il s’agit d’une fidélité inconsciente, et qu’elle peut s’en libérer dans cette vie-ci.

Quand la peur du “karma” devient un piège

Aujourd’hui, certaines « praticiens » utilisent le mot “karma” pour appâter. Ils promettent de “nettoyer votre mauvais karma” contre rémunération, en insinuant que vous êtes prisonnier·e d’une dette invisible.

Je considère que cette approche est déontologiquement inacceptable. Elle joue sur la peur et la culpabilité. Elle enferme les personnes dans l’idée qu’elles n’ont pas de solution en elles-mêmes et qu’elles doivent dépendre d’un tiers pour “sauver leur âme”.

Or, rien n’est plus faux. Vous n’avez pas besoin qu’on vous “nettoie” de quelque chose d’imaginaire. Ce qui peut se transformer, c’est ici et maintenant : vos schémas, vos loyautés, vos blessures. Et pour cela, vous avez en vous une immense ressource. Mon rôle n’est pas de vous faire peur, mais de vous accompagner à retrouver ce pouvoir.

La notion de responsabilité

Ce point est essentiel. Beaucoup pensent que leurs blocages viennent d’une force extérieure. Ils imaginent qu’ils “subissent” leur destin. Mais la vérité est que chacun porte en lui une solution.

Rien n’est jamais figé pour toujours. Ce que certains appellent karma peut être compris comme un appel à la responsabilité : prendre conscience des schémas, faire des choix différents, poser un autre regard sur sa vie.

Il ne s’agit pas de nier la douleur ni les difficultés. Mais de reconnaître que nous ne sommes pas prisonniers d’une loi invisible. Nous pouvons agir dans la matière, ici et maintenant.

Mon rôle est d’accompagner ce passage : isoler le mental qui nourrit la peur, aider à reconnaître les loyautés inconscientes, soutenir l’émergence d’un autre chemin.

Qu’il s’agisse de thérapie autour de l’Enfant Intérieur, de constellation familiale ou de coaching, l’objectif est toujours le même : sortir de la croyance en une fatalité, pour retrouver son pouvoir.

S’occuper de cette vie-ci

Je ne crois pas qu’il existe un karma à payer. Je crois que nous avons une vie, ici et maintenant, et que c’est là que se joue l’essentiel.

Ce qui importe n’est pas une hypothétique dette venue d’ailleurs, mais la manière dont nous choisissons de vivre aujourd’hui. Les schémas répétitifs peuvent être vus, reconnus et transformés. Les loyautés invisibles peuvent être libérées. Les blessures peuvent être entendues et intégrées.

C’est cela, pour moi, la vraie liberté : ne pas attendre une justice cosmique, mais choisir de se libérer concrètement dans cette vie.

Le karma, tel qu’on l’entend souvent, est une croyance séduisante. Elle promet une explication à nos épreuves. Mais elle comporte des risques : culpabilité, résignation, perte de pouvoir. Plutôt que de chercher à payer une dette invisible, je crois qu’il est plus juste de regarder nos histoires, de reconnaître nos répétitions et de choisir de les transformer.

Aller plus loin

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Magnétisme : une capacité à portée de main

Le magnétisme n’est pas un don réservé, mais une faculté humaine qui s’apprend et se développe pas à pas.

Et si le magnétisme faisait déjà partie de votre vie sans que vous le sachiez ? Cet article explore pourquoi chacun peut le découvrir, comment l’apprentissage change tout, et ce que l’initiation permet d’expérimenter concrètement.

Le magnétisme, un geste du quotidien

Qui n’a jamais posé une main instinctivement sur son ventre douloureux ? Qui n’a jamais senti une atmosphère “lourde” en entrant dans une pièce, ou une impression apaisante auprès de certaines personnes ? Ces gestes et ces ressentis, banals en apparence, sont des manifestations simples du magnétisme.

Ce que l’on appelle magnétisme, ce n’est pas une magie obscure. C’est une façon de nommer une sensibilité naturelle que chacun possède. Mais faute d’éducation à ce langage subtil, beaucoup passent à côté. Ils pensent ne “rien ressentir”, ou se disent que c’est réservé à quelques personnes particulières. Pourtant, tout le monde en a déjà fait l’expérience.

Une capacité humaine trop souvent oubliée

Pourquoi alors le magnétisme semble-t-il si mystérieux ? Parce que notre société nous a appris à privilégier ce qui est visible, mesurable, prouvable. Nous avons appris à douter de ce que nous sentons. Combien de fois avons-nous balayé une intuition en nous disant : “Ce n’est que mon imagination” ?

Pourtant, ce que nous ressentons est souvent juste. Le magnétisme, c’est redonner une place à cette intelligence sensible. Pas pour chercher des preuves scientifiques, mais pour renouer avec une évidence : nos corps perçoivent et transmettent bien plus qu’on ne l’admet.

C’est ce que découvrent régulièrement les personnes qui viennent en formation. Elles arrivent persuadées de ne rien ressentir. Elles repartent étonnées de constater que leurs mains chauffent, que leur respiration se transforme, que leur perception devient plus fine. Rien de spectaculaire. Mais quelque chose de concret, d’indéniable.

Du ressenti à l’apprentissage

Ressentir, c’est une chose. Apprendre à utiliser ce ressenti, c’en est une autre. Beaucoup restent bloqués à l’étape de l’intuition, parce qu’ils ne savent pas comment aller plus loin. Le magnétisme, comme la musique ou une langue, demande une pratique structurée.

Sans cadre, deux écueils apparaissent très vite. Le premier, c’est le découragement : on doute, on arrête, persuadé de ne pas avoir de “don”. Le second, c’est la précipitation : on copie des pratiques avancées sans avoir de base, et on se perd.

L’initiation permet d’éviter ces deux écueils. Elle donne un chemin clair, des exercices progressifs, un cadre où chacun peut avancer à son rythme.

Une initiation pour franchir le premier pas

Se lancer seul peut être frustrant. On se demande si ce que l’on ressent est “réel”, si l’on fait bien, si l’on progresse vraiment. L’Initiation à l’énergétique – Niveau 1 a été conçue pour répondre à cette difficulté.

Elle ne cherche pas à donner des “pouvoirs”. Elle offre un espace pour apprendre à écouter ses perceptions, à poser une intention claire, à découvrir que le magnétisme n’est pas un concept abstrait mais une expérience tangible.

Ce cadre progressif permet à chacun de sentir une évolution. Les premiers exercices sont simples, presque évidents. Mais ils ouvrent une porte. Et c’est ce franchissement qui change tout.

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Un chemin qui transforme le regard sur soi

Entrer dans cette pratique ne se limite pas à développer des perceptions. C’est aussi une expérience intérieure.

La première découverte, c’est la présence. On ne peut pas se mentir à soi-même dans ce domaine. Soit l’on est attentif et centré, soit l’on passe à côté. Cela oblige à ralentir, à revenir à soi, à cultiver une attention plus fine.

La deuxième découverte, c’est la responsabilité. On réalise que ce que l’on émet – une intention, une attention, un geste – a un impact. Le magnétisme devient une école de conscience. Il ne s’agit pas de “faire sur l’autre”, mais de trouver la bonne manière d’être en relation.

Enfin, vient la confiance. Beaucoup découvrent qu’ils ressentent plus qu’ils ne l’avaient imaginé. Ce n’est pas spectaculaire, mais c’est réel. Et cela change la manière de se percevoir soi-même.

Des témoignages qui parlent d’eux-mêmes

Les retours des participants à l’initiation sont souvent similaires. Certains pensaient ne rien ressentir, et découvrent des sensations tangibles : chaleur, picotements, impressions nouvelles dans les mains. D’autres, qui vivaient leur sensibilité comme un poids, trouvent une manière de la transformer en ressource.

Plusieurs choisissent d’en rester là, heureux d’avoir découvert un nouvel outil pour leur quotidien. D’autres poursuivent le chemin, jusqu’à figurer dans l’annuaire des praticiens certifiés.

Ces expériences confirment que le magnétisme n’est pas un privilège, mais une faculté universelle qui demande simplement d’être éveillée et cultivée.

Et après l’initiation ?

Pour certains, l’initiation suffit. Ils découvrent qu’ils peuvent utiliser le magnétisme pour eux-mêmes et pour leurs proches, et c’est déjà beaucoup. Pour d’autres, ce n’est qu’un point de départ.

C’est pour ces personnes que le Cœur du Guérisseur existe. Ce parcours avancé, en présentiel, permet d’aller plus loin : approfondir les ressentis, développer une pratique plus incarnée, s’ouvrir à l’accompagnement. Le chemin n’est jamais obligatoire, mais il est cohérent. Il s’agit d’une progression : découvrir, expérimenter, approfondir. À chacun de sentir jusqu’où il souhaite aller.

Le magnétisme n’est pas une affaire de don réservé à quelques-uns. C’est une capacité humaine, déjà présente en chacun.

La seule vraie question est : souhaitez-vous essayer ? L’initiation est la meilleure manière de franchir ce pas. Pour expérimenter, comprendre, découvrir. Et, peut-être, pour transformer profondément votre regard sur vous-même.

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