Parents : comment éviter les schémas hérités ?

Guérir son enfant intérieur pour transmettre autrement

Travailler sur son enfant intérieur permet de sortir des automatismes inconscients liés à notre histoire.
Ce chemin personnel rejaillit sur nos enfants : moins de projections, plus de présence. Et si la plus belle manière de les accompagner était d’apprendre à s’accompagner soi-même ?

 

Quand nos enfants réveillent nos vieilles blessures

Être parent, c’est souvent vivre des moments d’une intensité émotionnelle déroutante. Une phrase anodine, un silence prolongé ou un « non » catégorique de votre enfant, et soudain, vous vous surprenez à hausser le ton, à vous replier ou à culpabiliser.

Pourtant, ce n’est pas uniquement l’attitude de votre enfant qui déclenche cette réaction. C’est une mémoire en vous qui s’active. Un souvenir diffus d’enfance, une blessure encore vive, une parole que vous avez entendue trop souvent.

Prenons un exemple concret : votre enfant insiste pour faire « à sa façon » et semble refuser de vous écouter. Vous vous sentez rejeté·e, ignoré·e. Vous réagissez alors de façon vive, avec des mots que vous regrettez ensuite. En réalité, ce n’est pas lui ou elle qui a créé cette douleur, mais l’enfant que vous étiez, qui s’est senti ignoré ou abandonné.

Des schémas transmis sans en avoir conscience

Chaque parent aspire à offrir le meilleur. Pourtant, sans travail intérieur, nous pouvons transmettre malgré nous ce que nous avons reçu… même si nous l’avons subi.

Voici quelques exemples de schémas inconscients fréquemment rencontrés :

  • Lorsque l’on a grandi avec un parent contrôlant, on peut avoir tendance à reproduire cette rigidité, en pensant « protéger ».
  • Un manque de reconnaissance dans l’enfance peut nous pousser à espérer, sans le dire, que notre enfant nous valorise à travers ses réussites.
  • Et si nos propres émotions ont été ignorées ou ridiculisées, il devient difficile d’accueillir celles de nos enfants sans agacement ou inquiétude.

Ces comportements ne sont pas une faute. Ils sont des signaux. Ils nous montrent où se trouvent nos zones encore en attente de reconnaissance, de guérison ou de légèreté. Et ils nous invitent à aller les rencontrer.

Retrouver son enfant intérieur, c’est recontacter son cœur de parent

Le travail sur l’enfant intérieur ne consiste pas à tout comprendre par le mental. Il s’agit d’un travail sensible, émotionnel, qui invite à reconnaître ce qui a manqué ou ce qui a été trop. Il s’agit de sentir, de revenir à ce petit être en vous qui a manqué de sécurité, d’amour ou de reconnaissance.

Ce lien renoué change profondément votre posture de parent. Il devient alors possible de :

  • poser des limites claires sans se sentir coupable,
  • dire non sans peur de décevoir,
  • ne plus attendre de vos enfants qu’ils soient « parfaits » pour apaiser votre propre insécurité.

En effet, plus vous êtes en lien avec votre monde intérieur, moins vous êtes dépendant·e du comportement extérieur de votre enfant pour vous sentir légitime.

Transmettre autrement : moins de fardeaux, plus de conscience

Ce travail ne vous transformera pas en parent parfait. Mais il vous rendra plus cohérent·e, plus présent·e, plus à l’écoute. Cela suffit à faire une réelle différence.

Votre enfant se sentira respecté·e, vu·e dans ce qu’il ou elle est, et non dans ce que vous projetez.

Car ce n’est pas ce que vous dites qui impacte le plus, mais ce que vous incarnez. Une parole posée sur un socle instable sonne faux. Une posture alignée, même silencieuse, rassure et sécurise.

En avançant sur ce chemin, vous cessez de transmettre des injonctions ou des blessures non digérées. Vous ouvrez à la place un espace de liberté, où votre enfant peut se construire sans avoir à porter votre passé.

Concrètement, ce qui change dans votre quotidien

Voici ce que j’observe régulièrement chez les parents que j’accompagne :

  • Ils sont moins déstabilisés par les émotions de leurs enfants (colères, pleurs, agitation…).
  • Ils prennent conscience plus rapidement de leurs propres déclencheurs.
  • Ils retrouvent du plaisir à être parent, même dans les moments de crise.
  • Ils posent des limites plus nettes, avec fermeté mais sans violence.
  • Ils réparent : en s’excusant, en expliquant, en reformulant – ce qu’ils n’osaient pas faire auparavant.

Par exemple, une mère que j’ai accompagnée se sentait chaque fois submergée par les pleurs de son enfant. En travaillant sur sa peur d’être « de trop », elle a pu accueillir ces larmes comme une émotion… sans se laisser envahir ni fuir.

Et si vous ne vous sentez pas prêt·e ?

Vous n’avez pas besoin d’avoir tout compris pour commencer. Le plus important est d’oser ouvrir une porte. Même une seule séance peut amorcer un tournant. La peur de commencer est souvent le signe qu’un changement profond est possible.

Je vous accompagne dans ce passage avec douceur, clarté, et respect de votre rythme. Il n’y a pas de bonne façon de vivre ce processus : il y a simplement la vôtre. Il n’y a pas un seul chemin pour amorcer ce travail, mais plusieurs portes possibles, selon votre besoin du moment :

🔹 La séance psycho-émotionnelle individuelle

Un premier pas simple pour déposer ce que vous vivez actuellement, mettre de la lumière sur vos émotions, et retrouver un ancrage intérieur. Elle permet souvent une vraie prise de recul sur ce qui se joue avec votre enfant.
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🔹 La thérapie de l’Enfant Intérieur (parcours complet)

Un accompagnement en plusieurs étapes pour aller plus en profondeur. Ce parcours vous aide à guérir vos blessures d’âme, sortir du triangle de Karpman et vous réconcilier avec votre posture de parent.
👉 Découvrir la thérapie de l’Enfant Intérieur

🔹 L’atelier « Guérir l’Enfant Intérieur »

Un atelier pédagogique sur deux jours (en visio ou en présentiel), conçu pour celles et ceux qui veulent comprendre leurs schémas, vivre des exercices concrets, et découvrir des outils à transmettre à leurs enfants.
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🔹 La constellation familiale

Un outil symbolique puissant pour libérer ce qui se transmet inconsciemment à travers la lignée. Idéal si vous sentez que ce que vous portez ne vous appartient pas entièrement.
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Guérir l’enfant en soi, c’est offrir un héritage plus léger.
Un choix d’amour, pour vous… et pour eux.

📞  Pour toute question ou prise de rendez-vous : 06 10 39 76 35

Toujours quittée… toujours la même blessure ?

Ces derniers mois, j’ai accompagné de nombreuses femmes quittées à un moment vulnérable de leur vie. Ces ruptures soudaines, violentes parfois, réveillent bien plus qu’un chagrin d’amour : elles réactivent une vieille blessure d’enfance. Celle de ne pas être entendue, choisie, regardée. C’est pour elles que j’écris cet article. Et peut-être aussi pour toi.

Tu viens peut-être de vivre une rupture brutale. Tu te demandes pourquoi ça te touche autant, pourquoi tu n’arrives pas à rebondir. Pourtant, tu as traversé bien d’autres épreuves dans ta vie. Cet article va t’aider à comprendre pourquoi certaines séparations réactivent des douleurs bien plus anciennes que l’histoire d’amour elle-même. Et comment ton enfant intérieur non entendu choisit, sans le vouloir, des partenaires qui viennent rejouer ces blessures. Ensemble, on va remettre du sens.

Pourquoi certaines ruptures nous brisent davantage que d’autres

Toutes les ruptures ne se vivent pas avec la même intensité. Certaines nous laissent à terre. Parce qu’elles réveillent une douleur d’enfance. Une blessure jamais reconnue.

Tu es peut-être cette femme forte, accomplie, qui a traversé mille choses. Mais dès qu’un homme s’éloigne, c’est la panique. Tu cherches à comprendre. Tu veux savoir ce que tu as mal fait. Parfois, tu es face à un silence ou une phrase blessante. Et tu t’effondres.

La vérité, c’est que ce n’est pas cet homme-là qui te fait le plus de mal. C’est le réveil brutal de la petite fille en toi. Celle qui, jadis, n’a pas été choisie, ni regardée, ni sécurisée.

Tu tombes sur le même type d’homme… ce n’est pas un hasard

Ce n’est ni de la malchance, ni une punition du destin. C’est un appel inconscient à la réparation.

Prenons l’exemple de Marie, 59 ans. Elle a été quittée du jour au lendemain alors qu’elle était en deuil. L’homme qu’elle aimait depuis deux ans est parti sans explication. En retraçant son histoire, une phrase revient : « Mon père ne m’a jamais appelée par mon prénom. »

Marie n’avait jamais appris à se sentir choisie. Elle avait toujours espéré. Son partenaire avait réactivé cette attente. C’est l’enfant en elle qui avait choisi, espérant une fin différente.

L’enfant intérieur choisit tant qu’il n’est pas entendu

Quand une blessure d’enfance n’a pas été reconnue, elle se rejoue.

Claire, 62 ans, avait choisi un homme plus jeune, brillant, instable. Il l’a quittée par message. Elle s’est sentie anéantie. Elle pensait vivre une histoire d’amour moderne. Mais c’était en réalité son histoire familiale qu’elle revivait : une place jamais trouvée au sein d’une famille recomposée.

En travaillant ensemble, Claire a compris que ce qu’elle cherchait, ce n’était pas un amoureux. C’était un regard. Celui qu’elle n’avait jamais reçu.

Le triangle de Karpman : victime, sauveuse, persécutrice

Tu connais peut-être cette sensation de passer d’un rôle à l’autre :

  • Tu es victime : « Pourquoi il m’a quittée ? »
  • Tu deviens sauveuse : « Je vais lui prouver que je suis indispensable. »
  • Tu finis persécutrice : « Il va regretter. »

C’est un triangle dans lequel ton enfant intérieur tourne en rond.

Élise, 60 ans, s’est vue rejouant ce triangle dans sa relation. Elle s’est sentie rejetée, puis elle a voulu être parfaite, puis elle a explosé de colère. Une fois identifié, ce mécanisme l’a libérée d’une loyauté invisible : faire tout pour être aimée, même au prix de sa paix.

Les 5 blessures d’âme : la douleur derrière la rupture

Quand une relation s’écroule, elle réveille une blessure plus ancienne :

  • Rejet : « Je ne suis pas digne d’être choisie »
  • Abandon : « Je suis seule, je n’y arriverai pas »
  • Trahison : « On m’a menti, je ne peux pas faire confiance »
  • Humiliation : « J’ai eu tort de croire, j’ai honte »
  • Injustice : « J’ai tout fait bien, ce n’est pas normal »

Léa, 57 ans, a vu toutes ces phrases surgir lorsqu’elle a été quittée avant un voyage. C’est en replongeant dans une promesse non tenue de son enfance qu’elle a compris : ce n’est pas l’homme qui la faisait souffrir. C’est une mémoire.

Non, tu ne guériras pas en “combinant” avec un autre homme

Certaines femmes pensent que la solution, c’est de vite retrouver quelqu’un. De prouver qu’elles peuvent encore séduire. Mais ce n’est pas là que la vraie guérison commence.
Elle commence dans un face-à-face avec ton histoire. Avec ton enfant intérieur.

C’est un travail délicat. Parfois inconfortable. Mais il est libérateur.

Dans mes séances, je ne te demande pas de tout me raconter en détail. Je t’invite à écouter cette part en toi qui souffre encore. On ne parle pas à la femme qui gère. On parle à la petite fille en toi, celle qui ne comprend pas pourquoi elle n’est jamais “choisie jusqu’au bout”.
C’est à elle que j’ouvre un espace. Avec clarté, douceur, et sans jugement.

Et si c’était le bon moment pour te choisir, toi ?

Tu viens peut-être de vivre une rupture. Une séparation qui t’a laissée sans souffle. Mais plutôt que de chercher pourquoi il est parti, et si tu revenais à toi ? Ton enfant intérieur attend. Il espère. Il n’a pas compris.

C’est exactement l’intention de mon atelier “Guérir l’Enfant Intérieur”, qui aura lieu les 12 et 19 juillet, à distance, depuis chez toi. Ce n’est pas une thérapie de groupe, ni un cercle de parole. C’est un espace pédagogique et profond pour :

  • Comprendre ta ou tes blessures d’âme
  • Sortir du triangle de Karpman (victime / sauveur / persécuteur)
  • Identifier les profils de personnes que tu attires
  • Revenir à une posture adulte et consciente dans tes relations

🎁 Tarif exceptionnel : 150 € au lieu de 333 €
📍 En visio – nombre de places limité
📲 Infos & inscriptions par SMS ou WhatsApp : 06 10 39 76 35

Et si tu ressens ensuite le besoin d’aller plus loin, en profondeur, je propose aussi :

Je t’accueille dans un cadre bienveillant, sérieux, où tu peux déposer ce qui pèse depuis trop longtemps. Infos au 06 10 39 76 35.